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Sciences po infiltré, Mal américain, et indien, et création des espèces

Publié le 03 décembre 2012 par Christophefaurie

Sciences po infiltré, Mal américain, et indien, et création des espèces Richard Descoings était en passe de transformer Sciences Po en plaque tournante de l’enseignement international. The Economist regrette que ses successeurs veuillent que l’école retrouve sa mission initiale. Alors, Richard Descoings, mieux que Philby ? Le centre névralgique du modèle français aux mains d'une taupe anglo-saxonne ? De la redoutable efficacité du soft power américain ? Mais, avant de réformer notre école ne serait-il pas judicieux de s'interroger sur le modèle qu'on lui a choisi ? Car  l’Université américaine va mal. Le coût de son enseignement a explosé, sa qualité a baissé, ses élèves, qui pour une part significative sortent sans diplôme, sont surendettés, parfois en faillite (pour plus de 30% d’entre eux, dans le cas de 200 universités). Il va falloir penser au gain de productivité. Cours en ligne, et achat à la carte, un module par ci, un autre par là.
Bataille entre Google, Amazon, Apple et Facebook. Chacun veut entrer sur le terrain de l’autre, et protéger son territoire. En fait, attention au régulateur. Mais toute l’Amérique n’est pas aussi combative. L’inventeur des drones, israélien, juge l’industrie américaine de la défense comme von Braun, en son temps. A savoir, des entreprises incompétentes, parasitées par l’intérêt personnel qui voit l’innovation comme un danger. A ce sujet, l’impression 3D va-t-elle être tuée par la peur de la copie ? Heureusement, les réformes de la santé d’Obama créeraient un appel d’air pour les start ups. (Une politique du durable ne pourrait-elle pas avoir le même effet ? me suis-je demandé.)
La France menace de nationaliser Florange, qui n’est pas rentable. Retour à l’ère Mitterrand ? Plutôt artifice de négociation. En tout cas, les grandes entreprises indiennes, conglomérats gigantesques et hétéroclites, vont mal. En particulier Mittal. Certes, elles ne sont pas poussées par le profit (« notre objectif est la construction d’une nation, l’emploi et l’acquisition de compétences »), mais leur manque de rentabilité ne peut que paralyser leur développement. Elles n’ont donc plus les moyens d’investir en Inde. Ce qui est mauvais pour le  pays.
Le FMI, à contre-emploi, aide le Grec enseveli sous les dettes. La banque d’Angleterre recrute son nouveau directeur dans ses colonies. En Egypte, la situation se tend. D’un côté des islamistes qui se donnent des pouvoirs dictatoriaux, de l’autre une coalition d’opposants bien plus décidés et puissants qu’on ne l’aurait attendu. En Syrie, l’opposition gagne du terrain. « Militairement, il y a eu de grands progrès (…) mais nous appréhendons tous ce qui viendra après ». Mais, qu’ils n’attendent pas de secours de M.Obama. Seule l’Amérique l’intéresse.
Comment recruter un dirigeant ? « Éviter les gens de l’extérieur, si les choses vont bien ». Sinon, le mieux est de recruter un ancien membre de la société qui a réussi ailleurs, ou, à défaut, d’acclimater un extérieur pendant quelques temps avant de lui donner le pouvoir.
Les virus seraient-ils à l’origine des espèces ? Certains d’entre eux s’insèrent dans des parties de l’ADN, négligées par la science jusqu’ici. Elles agiraient sur les caractéristiques de l’individu. 

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