Le parcours d’une jeune diplômée au travail

J’ai trouvé mon premier emploi en avril 2009. Après une première semaine chez un patron malhonnête j’ai donné ma première démission. Heureusement un contact que j’avais eu peu de temps avant dans une start-up s’est concrétisée juste après par un… CDD de 3 mois !

Qu’importe j’étais motivée par ce premier emploi et travaillais 10 heures par jour pour prouver que j’étais la bonne personne. Pour me récompenser la start-up m’a accordé une période de vacances-chômage pour pouvoir me réembaucher pour un nouveau CDD de 3 mois. Là encore j’ai beaucoup travaillé (et appris) ce qui m’a permis d’obtenir mon troisième CDD de 6 mois cette fois-ci ! Mais comme toute les bonnes choses ont une fin je n’ai finalement jamais eu de CDI car la boite a coulé.

Pour des raisons personnelles diverses j’ai cherché un emploi à l’étranger. En juillet 2010 j’ai trouvé un poste à Berlin, une ville que j’avais découverte 5 ans auparavant lors d’un stage. Ravie de pouvoir y retourner (et de trouver un travail) j’ai sauté sur la première offre que l’on m’a faite. Ce n’était pas un call center mais l’intérêt du boulot était similaire. Payée 970 euros par mois pour un travail ennuyeux au possible je n’ai pas fait long feu. J’ai cherché un autre boulot dès que je suis sortie de mon premier jour dans cette boite.

3 mois plus tard mes recherches ont abouties et j’ai trouvé un travail qui semblait intéressant, toujours dans le domaine du web et à un salaire décent. Après 6 mois d’essai et une augmentation j’obtenais enfin le sacro saint CDI ! Mais c’est là que les choses ont mal tourné car je voyais mes 40 prochaines années enfermées dans ce bureau avec mes collègues.

Du coup, au bout d’un an, je démissionne de nouveau et pars voyager 6 mois en Amérique Centrale. Une expérience qui vaut bien des heures passées au travail.

A mon retour je me mets en quête d’un travail à mi-temps car je ne m’imagine pas rester 8h par jour emprisonnée dans une boite. Et surtout j’ai décidé de développer des projets personnels pour gagner de l’argent par moi-même. Coup de bol, en septembre 2012 je trouve un emploi à mi-temps qui correspond parfaitement à mes aspirations et me laisse du temps pour mes autres activités.

Voilà, on peut dire que je n’ai pas chômé ! Je vous détaillerai ces multiples expériences dans les prochains articles et vous indiquerai ce que chacune d’elles m’a apporté et comment elles m’ont changé.