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Hommage au citoyen Kerchouche Abdelhakim

Publié le 03 décembre 2012 par Parolededemocrate
Il s'appelle Kerchouche Abdelhakim, ancien cadre chef d'agence a Algérie Télécom
En 2004 une plainte dépose par son administration, il passe 4 années en prison son jugement, il perd ses yeux, sa santé, sa femme et
ses enfants.
"IL EST DÉCÉDÉ IL Y A 2 SEMAINES; MORT DANS L'INDIFFÉRENCE, AVEUGLE, SANS FAMILLE



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http://www.elwatan.com/actualite/la-direction-refuse-d-appliquer-la-decision-de-la-justice-21-08-2012-182583_109.php

En dépit d’une décision de justice en leur faveur, les six travailleurs d’Algérie Télécom impliqués dans une affaire de piratage de lignes téléphoniques ne sont toujours pas réintégrés dans leurs postes de travail.

En l’absence d’un jugement définitif, ces travailleurs estiment avoir le droit de rejoindre leurs postes de travail respectifs conformément au règlement intérieur de l’entreprise. Ce qui  n’est pas l’avis de la direction. La décision rendue le 18 janvier 2012 par le tribunal de Hussein Dey est venue conforter la position des travailleurs. Le tribunal a en effet plaidé pour l’annulation du licenciement et pour la réintégration des travailleurs dans leurs postes respectifs avec préservation des avantages acquis antérieurement.
Toutefois, cette décision n’est pas prise en compte par la direction de l’entreprise qui persiste à ne pas reprendre ces mis en cause – Bouzeddam Sennia, Djellil Aziz, Ayad Hocine, Behidj Mohamed et  Kerchouche Abdelkrim – au sein de son effectif. Les faits remontent au 24 mars 2004 quand  M. Kerchouche et les autres mis en cause sont suspendus par la direction pour piratage de  lignes téléphoniques  à Hussein Dey. Après quatre ans de mandat de dépôt, les mis en cause sont perdants sur plus d’un plan. Ancien chef d’agence, M. Kerchouche a perdu, durant les quatre ans passés en prison sans jugement sa vue, sa santé, sa famille et ses enfants. C’est cette perte qui les motive, ses collègues et lui, à ne pas lâcher l’affaire. Depuis 2009, ils ne cessent de relancer leur employeur pour leur réintégration dans l’entreprise, en vain. Si AT semble décidée à ne pas les reprendre, ces six ex-employés ne comptent pas lâcher prise.
M. Kerchouche et ses compagnons ne comptent pas en rester là puisqu’ils ont pour projet de poursuivre en justice l’ancien directeur général de l’entreprise, M. Dabouz pour avoir lui-même bafoué le règlement intérieur de l’entreprise. M. Kerchouche nous  rappelle dans ce sens que M. Dabouz a annulé la décision de rétrogradation et de réintégration prise par la commission paritaire de l’entreprise. Pour Algérie Télécom, il n’est pas question de les reprendre parmi son effectif.
«Il est des plus inopportuns de réintégrer des gens qui étaient à l’origine de préjudices économiques pour l’entreprise et son image de marque», nous a affirmé une source proche de l’entreprise. Et d’enchaîner : «Des vols ont été constatés et les intéressés ont été condamnés.»  Selon notre interlocuteur, Algérie Télécom s’est imposé comme ligne de conduite de ne pas réintégrer des employés ayant fait de la prison pour implication dans ce genre de malversations parce que cela ne fera qu’ouvrir la voie aux autres travailleurs.  
Mina Adel

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