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Aller à une soirée et ne connaître (presque) personne, check et re-check

Publié le 04 décembre 2012 par Elosya @elosyaviavia

Aller à une soirée et ne connaître (presque) personne, check et re-check

Hier soir, je suis allée à l’anniversaire de la chérie d’un collègue de boulot dans un bar du 18ème.

Avec sa chérie, on s’est vus moults fois dans le cadre du théâtre où je bosse. On a discuté de choses légères, personnelles, de souvenirs, de projets. Bref, on se découvre de plus en plus et c’est une fille que j’apprécie. Je m’entends aussi très bien avec mon collègue.

Du coup, quand elle m’a invitée à sa fête d’anniversaire, je me suis dit que c’était cool.

Dans un premier temps, je pensais ne pas être dispo, mais en fait si. J’ai alors confirmé ma venue. J’étais excitée d’y aller, d’entamer des discussions sur le mode : et toi, tu fais quoi ? Comment vous vous connaissez ? Tu habites où ? Ça a l’air bon ce que tu bois.

Puis mon esprit s’est orienté vers l’angoisse et la fille timide bien planquée à l’intérieur de moi, s’est pointée à nouveau. Elle me disait : mon dieu, tu ne vas connaître personne. Et si les gens ne sont pas très avenants ? Et si tu te retrouves toute seule dans ton coin avec ton verre de vin pour seul ami ? Et si tu engages la conversation et que la personne finit par se faire la malle ? Moi à ta place, je ne tenterais pas le coup. Je rentrerais bien sagement chez moi. Je ferais comme d’habitude et je ne me risquerais pas dans une situation aussi hasardeuse socialement parlant.

Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis souvent partagée entre l’envie de connaître de nouvelles personnes et de passer un moment hors de mes sentiers battus amicaux lorsque je peux aller à une soirée où je connais très peu de monde et l’envie de ne pas m’exposer en terme de sociabilité et de rester dans mon confort habituel. J’en retire une angoisse et même une peur assez forte de me retrouver mal à l’aise en société. Parce qu’il n’est jamais agréable de se retrouver dans un endroit où plein de personnes interagissent, sauf soi et d’être là, toute gênée en train d’espérer qu’un trou de souris va s’ouvrir par miracle et que je pourrais y passer le reste de la soirée (et oui, j’ai déjà eu ce sentiment plusieurs fois).

Donc hier, j’étais en mode flippette. Ce qui ne m’a pas empêchée d’y aller. Parce que je me suis dit qu’il fallait bien braver l’angoisse et que ça me faisait plaisir d’être invitée par cette fille trop sympa.

Eh bah, c’était vachement bien. J’ai discuté avec deux de mes collègues comme jamais le contexte du bureau nous y a poussés. J’ai découvert davantage  une jeune femme que je croise régulièrement à mon théâtre avec qui j’ai bien ri et bien échangé et que j’ai trouvé vraiment cool. J’ai eu de micros conversations avec des gens qui n’ont pas le même horizon personnel et professionnel que le mien et ce fut tout à fait intéressant. J’ai bu du vin sans être pompette (ça, ça veut dire que je n’ai pas débité trop de conneries) et je suis rentrée à une heure toute à fait convenable (c’est à dire sans partir trop tôt ou trop tard de la fête).

En rentrant, je me disais que j’avais eu raison de braver cette réserve toujours présente chez moi. Pourtant, les gens et moi même (je dois être honnête) me jugent plutôt très sociable. Mais ma timidité d’antan est toujours un petit peu dans le coin. J’aime me dire qu’elle se place là pas tant pour me bloquer, mais pour me faire dire ensuite que je peux la dépasser et que je peux toujours m’étonner.


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