Parenthood // Saison 4. Episode 10. Trouble in Candyland.
Il y a quelques jours de cela, on m'a demandé quelle était ma vision d'une bonne série. Question difficile qui engage également une réponse compliquée, proche de la thèse plutôt que de la
critique de série pure et simple. Et pourtant je suis arrivé avec un nom, un nom de série tout simple : Parenthood. 'est le nom le plus spontané qui m'est venu à l'esprit et celui qui
correspondait le plus à l'idée que je me faisais d'une bonne série à ce moment là. Au fond Parenthood c'est un peu comme un membre de notre famille, elle évolue avec nous et parfois même de
manière que l'on n'aurait pas imaginé. Mon rapport avec cette série va bien au delà du rapport de téléspectateur et de programme, c'est une vraie amitié, une relation qui au fond ne devrait pas
prendre fin pour moi. Jason Katims a su créer une curiosité étonnante et surtout une série avec un tel coeur qu'elle ne peut pas empêcher au téléspectateur de ressentir son bon fond et les
sentiments qu'elle dégage. Peu importe lesquels ils peuvent être, ils sont souvent adaptés à mon humeur du moment et je ris et pleures de bon coeur avec les Braverman moi aussi. Et c'est un peu
ce que j'ai ressenti encore une fois cette semaine avec la série.
Bien au delà de chacune des intrigues il y avait un bout de quelque chose qui me permet de m'accrocher à eux. Cela passe notamment par Sarah et son triangle amoureux. Une histoire assez complexe
qui malheureusement ne pouvait pas avoir de fin heureuse. Je ne sais pas trop où veut réellement aller la série avec tout ça mais elle y va et c'est ce que j'admire. Elle a beaucoup de courage de
mettre encore une fois Sarah au centre de déboires sentimentaux que je croyais finis pour elle. Elle mérite tellement d'être heureux et la réponse à cela était sous son nez. L'épisode tente de
nous le prouver encore et encore jusqu'au point où trop de questions se posent. La fin était vraiment bouleversante, Lauren Graham est tellement unique dans la manière d'aborder son personnage.
Certains peuvent lui reprocher le fait qu'elle joue un peu le même personnage que dans Gilmore Girls et que son jeu d'actrice n'est pas le plus varié (il faut dire que l'on ne lui a pas donné la
chance de briller ailleurs) mais elle est tellement sereine dans ce domaine.
Crosby et Adam se retrouvent toujours en guerre avec leur voisine qui va porter leur petite problème devant le conseil municipal qui pourrait bien décider de faire quelque chose contre eux. Peu importe le dénouement que la série aurait pu choisir j'aurais été ravi. Cette intrigue a permis d'une part d'inviter Pamela Adlon et ce n'est pas rien mais également de permettre de créer un sentiment communautariste très touchante. J'ai adoré le moment où les autres voisins de la Lunchonette viennent témoigner du bien que Adam et Crosby ont fait à la ville et au quartier avec la réouverture de ce lieu mythique. La bataille est certes gagnée un peu trop facilement mais il n'empêche qu'elle était plutôt bien gagnée. Je n'oublie pas pour autant Joel qui se retrouve en tant que patron de Ryan sur un chantier. L'histoire n'est pas ce qu'il y avait de mieux dans l'épisode c'est certain mais j'aime bien le fait que Parenthood choisie de ne pas laisser les deux personnages dans un environnement statique et les fait évoluer de façon très différentes.
Note : 8/10. En bref, un bon épisode de Parenthood encore une fois qui prouve toute la force de caractère qui se cache derrière les personnages et la volonté des scénaristes de nous offrir quelque chose d'assez unique en son genre malgré la base ultra classique.