Tabarnac ! – L’humeur de la semaine

Je le confesse… j’ai regardé Chabada dimanche. L’émission présentée par Daniela Lumbroso sur France 3 mettait à l’honneur Céline Dion qui est actuellement en France pour la promotion de son nouvel album.

Pour tout vous dire, c’est le hasard qui m’a fait migrer sur la troisième chaîne.  Et si je le précise, ce n’est pas pour trouver une quelconque excuse à ce choix mais plutôt expliquer ce qui m’a tenu en haleine.

Chabada, c’est une peu le rendez-vous des amoureux de chanson française… entre feu la Chance aux chansons et FA SI LA Chantez, le générique de début fait davantage penser à un  jeu télé qu’une émission musicale.

Daniela fait son entrée sur le plateau accompagnée de l’orchestre et je ne peux m’empêcher de retomber en enfance, songeant à  Dorothée qui arrivait, chaque mercredi,  triomphante devant des centaines de mômes accompagnée des Musclés -son orchestre made in AB productions. Forcément, rafraîchir de tels souvenirs d’enfance vous retient avec perversité devant votre écran. Les invités étaient Florent Pagny, Hélène Ségara, le groupe vocal les Stentors, Irma… puis quel ne fût pas mon étonnement lorsque j’appris la présence de Céline Dion, la star qui remplit des stades à travers le monde, joue tous les soirs à guichets fermés à Las Vegas dans un colisée construit rien que pour elle, puis vient passer une heure dans un studio au nord de Paris, du côté d’Aubervilliers afin d’assurer le service après-vente de son album.

Une émission gentille où il ne faut pas compter sur des happenings pour faire le buzz. Céline s’installe, plaisante, chante avec les invités qui se succèdent, bref elle se prête au jeu en toute simplicité et sais faire oublier qu’elle est là pour sa promo. Elle chante deux de ses titres dont on ne comprend pas toujours le sens des paroles il faut bien le dire…

Comment dire du mal de Céline Dion? Jamais avare d’un autographe, d’une parole attentionnée pour un fan, n’hésitant pas à mettre en confiance une chanteuse qui chanterait même comme une casserole, lui disant avec l’accent québécois: « vas-y championne, t’es belle » (imaginer son pouce vers le haut, une inclinaison de la tête accompagnée d’un clin d’oeil). Elle est comme ça Céline, pro jusqu’au bout des extensions capillaires.

Ses chansons peuvent être certes un peu mièvres, quand elle est là, le show est assuré, et quand elle chante c’est le moteur d’une Roll’s qui tourne. On peut rire, se moquer, Céline n’a plus grand chose à prouver.