Magazine High tech

Doctor Who : The Eternity Clock (PC)

Publié le 05 décembre 2012 par Meidievil @gamerslive

Doctor Who : The Eternity Clock (PC)Parfois lorsqu’on est un fan absolu, on ne résiste pas à acheter tous les produits dérivés de la licence qui nous plait. Ou parfois une licence est tellement bonne qu’on s’attend toujours au meilleur, même quand on aime que de loin. Seulement parfois aussi, une licence est tellement juteuse que les produits dérivés sont bâclés, comme ils sont sur d’être vendus.

Doctor Who, c’est une très grosse licence, cette série télé anglaise existe depuis 1963 avec autour de 800 épisodes à son actifs. Pour ceux qui ont un peu trop fait l’école buissonnière, là, au fond de la salle, le Docteur est un seigneur du temps, un Time Lord, capable de se déplacer dans le temps et dans l’espace à sa guise à l’aide de son TARDIS. Le TARDIS, (Time And Relative Dimension(s) In Space, ou Temps à relativité Dimensionnelle inter Spatiale) n’est autre que la fameuse cabine téléphonique bleue de la police anglaise.

Maintenant qu’on a un peu rattrapé le cours d’histoire inter-spatiotemporelle (si, si, ça existe), commençons à regarder celui qui nous intéresse. L’épisode vidéo-ludique de la fameuse série, Doctor Who and the Eternity Clock, fait figurer bien sur le Docteur avec le rôle de Matt Smith, l’actuel acteur de la série, ainsi que River Song, sa compagnonne la plus « intime ». Difficile de ne pas trop en dire sans spoiler l’histoire, certes. Après malheureusement il serait aussi difficile d’en dire beaucoup sur le scénario. En effet, le docteur va bien sur devoir sauver le monde, comme il le fait toujours si bien. Cette fois ci seulement il va devoir affronter tous ses plus grands ennemis.
Mais d’abord le docteur va devoir s’échapper de la banque d’Angleterre grâce à son génie et à son fameux tournevis sonique, puis la sulfureuse River de sa prison à l’aide de ses talents d’infiltration et de son rouge à lèvre hypnotisant. Ce tutoriel nous permet de très vite cerner les grandes lignes du gameplay, et à son terme de contrôler les deux héros à peu près simultanément. A peu près car bien que les deux soient présent en même temps sur l’écran, les actions se font toujours chacun sont tour. Autant dire que le mode coop est plus qu’anecdotique…

Doctor Who : The Eternity Clock (PC)
Parlant gameplay, le jeu tourne principalement sur des phases de plates-formes accès sur la réflexion. Tant mieux au vu des bugs de collision et donc des déplacement chaotiques dus à l’animation rachitique des allumettes en béton armée que l’on dirige. Si le jeu était un jeu de plates-formes pur, il n’y aurait pas grand chose à en tirer; à part sans doute rigoler en regardant river qui bug dans un morceau de décors.
Par contre là où ça devient intéressant, c’est justement le côté réflexion. Truffé de mini jeux en tous genre, le jeu est une succession de tableaux avec des objectifs très divers. Le but étant toujours d’arriver du point A au point B, mais toujours en nous faisant réfléchir un peu. Un peu, mais pas trop ?

Car en parlant des énigmes, bien que le jeu ait vraiment de bonnes idées, originales et bien trouvées, certaines énigmes sont très faciles à comprendre mais très frustrantes à terminer. Un niveau de difficulté existe, alors on vous laisse le choix : jouer en facile revient à simplifier les minis jeux déjà pas si durs en normal, pas mal pour les enfants. Par contre jouer en Difficile, a part être un peu masochiste, je vois pas trop l’intérêt, même en normal je me suis retrouvé à crier devant certaines énigmes. Pas parce qu’elles étaient dures à comprendre, loin de là, mais parce qu’à part exiger de faire dans un ordre exact une suite d’actions répétitives en respectant un timing rigoureux, les énigmes ne sont loin d’être toutes intéressantes. Le pire c’est surtout que certaines énigmes, comme le couloir temporel où on doit sauter de plates formes en plates formes correspondantes , peuvent nous bloquer complètement(n’allez pas en haut à gauche !).
Impossible de finir le mini jeu sous certaines conditions, et donc obliger de recommencer pas mal de fois avant d’avoir le droit à une version juste possible à terminer.
Et ça, ça fâche un peu quand même. Frustrant, ça éternise pas mal le jeu, mais c’est surtout ennuyeux…

Doctor Who : The Eternity Clock (PC)
Une des principales qualité du jeu, sorti de certains mini jeux bien pensés, c’est surtout son univers. Et là le jeu s’en tire plutôt bien. Dans l’ordre le Docteur va rencontrer les cybermens évidemment, les Siluriens moins connus, plus dangereux le Silence, ces étranges bonhommes effrayants en smoking, et les Daleks bien sur.
Le moteur s’en tire plutôt bien, malgré l’animation simpliste, avec de jolies textures et des personnages qu’on reconnaît assez bien à l’image.
Pour les voix, les fans voudront jouer en VO pour profiter des vrais acteurs de la série, le doublage français n’ayant pas eu cet honneur malheureusement. En VO, le doublage vaut le coup, vraiment.
Bien que les graphismes ne cassent certainement pas trois pattes à un canard, on a quand même le droit à des décors sympathiques, bien que les déplacements s’effectuent toujours en 2D, le docteur et sa compagne se baladent dans des environnements variés et entièrement en 3D.

Seulement non, ça ne suffit pas. Même si vous savez pardonner les bugs, même si vous pardonnez les errances niveau gameplay, même si vous tolérez les téléportations étranges de River, les mini jeux qui vous bloquent sans raison, et j’en passe…

Conclusion : 3.5/10

A moins d’être un fan absolu de la série, de vouloir détenir absolument tous les produits dérivés, difficile pour moi de vous recommander l’achat de celui-ci. Bien dommage, on avait un joli condensé d’une série qui a tout à offrir, mais, bien que le jeu ait été repoussé plusieurs fois, il est très franchement bâclé mais même pas sur de se vendre. Tristesse, en attendant le prochain jeu Doctor Who s’il y en a.

Doctor Who : The Eternity Clock (PC), 2.5 out of 10 based on 2 ratings

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Meidievil 2727 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte