Vœu pour la défense du CHI André Grégoire
Présenté par le groupe des élus Communistes
Le Conseil Municipal de Romainville souhaite être le relais des revendications du Comité de Défense du CHI André Grégoire.
Plus de 3 000 habitants de Montreuil, Bagnolet, Romainville, Noisy Le Sec, Rosny sous bois, ont signé l’appel du comité de défense du Centre Hospitalier Intercommunal de Montreuil.
Ils exigent :
· Le maintien intégral de tous les services de l’hôpital,
· La réouverture des urgences chirurgicales de nuit et de weekend,
· Aucune suppression de postes,
· Des moyens pérennes pour fonctionner et investir,
· L’abrogation de la tarification à l’activité et de la loi « Bachelot ».
La campagne déterminée du Comité de Défense a reçu le soutien de plusieurs maires des communes concernées et de plusieurs conseillers généraux des circonscriptions concernées et a abouti à un premier résultat : personne, aujourd’hui, ne peut ignorer les menaces pesant sur l’hôpital et ses services et particulièrement en chirurgie.
La mobilisation, ainsi que la multiplication de diffusions et d’initiatives des usagers, comme le rassemblement sur le parvis de l’hôpital le mercredi 2 octobre avec la population, le personnel et les organisations syndicales, ont été payantes.
En effet, l’Agence Régionale de la Santé (ARS), mise en place par la loi « Bachelot », a été contrainte de recevoir une délégation, le vendredi 21 septembre. Toutefois, aucune garantie n’est apportée aujourd’hui quant au maintien intégral de tous les services et de toutes les activités publiques. De même, aucune assurance n’a été donnée pour le maintien de tous les postes ainsi que pour la réouverture des urgences chirurgicales de nuit et de weekend.
Pire ! Faute d’anesthésistes, depuis le 1er octobre 2012, seuls deux blocs opératoires sur quatre demeurent fonctionnels, interdisant toute intervention chirurgicale d’urgence 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Cette décision pourrait mettre en péril le service de la maternité.
De plus, la situation financière du CHI André Grégoire reste très préoccupante. Ce ne sont pas les 5 millions débloqués par l’ARS qui peuvent régler le problème !
Quant au « plan de retour à l’équilibre », validé en juillet 2012 par l’agence, il impose, comme condition pour ne pas supprimer des postes, une augmentation de l’activité…. avec une baisse des moyens humains et matériels ! C’est une véritable tromperie.
Le Conseil Municipal de Romainville réaffirme son soutien aux revendications du Comité de Défense du CHI André Grégoire et appelle les Romaivilloises et Romainvillois à exprimer son besoin d’un hôpital, avec le maintien de toutes ses activités aujourd’hui menacées.