Quarante-trois français dans les grandes fortunes suisses

Ah que les bonnes sont toujours agréables. Quarante trois français dont quinze milliardaires, figurent dans un des plus beau et nobles palmarès qui soit, celui des grandes fortunes suisses.

Attention, la France ne rit plus. Elle a décidé de faire exploser les compteurs. Fini les places en queue de peloton. A nous gloire, richesse et beauté.

Déception tout de même, soyons honnêtes: seuls deux exilés fiscaux français de plus, figurent dans  le dernier palmarès publié, malgré l’élection de François Hollande. Eh oui, que voulez-vous, malgré tous les efforts accomplis, les résultats ne suivent pas toujours. C’est la vie.

M’enfin, chapeau bas aux deux artistes tout de même: Claude Dauphin (entre 800 millions et 1,2 milliard d’euros d’avoirs) et Éric de Turckheim (170 à 250 millions). Les deux hommes sont d’ailleurs associés dans la société de négoce Trafigura, tristement célèbre pour avoir déversé des déchets toxiques à Abidjan en 2006.

Ca n’est pas une entrée fracassante, il faut le reconnaître, le premier, Karim Aga Khan, le prince des voleurs pauvres, étant loin devant avec des milliards et des milliard’euros. Mais ne soyons pas bégueules, il y un début à tout. Le talent de ces messieurs et de leurs coachs fiscaux saurons, soyons-en certains, faire la différence le moment venu. Pour le moment, faut gérer.

Gardons donc espoir, la situation n’est pas désespérée: il ressort de ce palmarès que les riches, malgré la crise, sont de plus en plus riches. A croire que la crise les arrange. En tout cas, l’honneur est sauf et c’est ce qui compte. Espérons que cela ne soit pas un prétexte pour leur réclamer des concessions comme aux salariés afin de sortir de la crise.

Et oui, attention, attention, c’est que les riches ça n’a pas les reins solides. Un petit coup d’impôt, quelques petits millions ou juste milliers de perdus et hop ça nous fait un malaise. Et puis c’est rancunier. Leur fortune ne leur sert plus à rien, pas plus qu’à leur descendance pendant des générations entières, mais quand même, faut pas pousser. C’est qu’ils ne l’on pas volée leur fortune…

Mais pas de mauvais esprit. Les pauvres ont besoin d’eux comme les riches ont besoin des pauvres. Ne cassons pas cette douce harmonie du temps jadis, s’il vous plaît.

Et puis  qui sait. Peut-être qu’une entente entre les différents paradis fiscaux européens pourrait surgir d’ici peu, et hop laaa, ça repart. Sans parler du compromis proposé par la Suisse dernièrement qui pourrait être accepté. Rien n’est perdu.

Gardons espoir, les frenchies. Yes, you can.

Allez la France. Allez la France!!

Source: Le Point