Magazine Amérique du nord

What’s up?

Par Millevazion
En fait, pas grand chose quand on y pense bien. Je me posais cette question suite à un email me disant que c’était chouette de suivre mon évolution en Californie. Evolution? Hmm. J’ai l’impression qu’en ce moment, la vie est assez calme et peu spécifique à la Californie. Je pourrais être à Bruges, mon quotidien serait probablement identique. Enfin, peut-être pas à Bruges ;-)

Du coup, mon blog ne parle pas beaucoup des choses de mon quotidien. Travail, tuture, diner. Les semaines se ressemblent. Alors qu’y a-t-il vraiment de différent ici que je n’avais pas à Paris? Tout d’abord le prix de la découverte et d’un réapprentissage de l’indépendance est infini. Les 6 premiers mois ont été émerveillants et m’ont beaucoup appris sur la vie. Sur moi.

Ensuite, le soleil. Et la nature omniprésente. Je prends tout cela pour de l’acquis désormais, mais je me force à en profiter chaque jour. Et c’est une des choses que je regretterai le plus si je devais partir. Cela influence tellement le quotidien. Embellit les petits rien de tous les jours. Rend la vie globalement plus agréable. La qualité de vie s’en ressent. Moins de stress. Et une bonne humeur de rigueur.

Les gens? C’est un peu comme partout. Les gens sont très gentils. Parfois un peu trop. Et finalement, cela m’importe peu. Mais je ne suis pas quelqu’un de foncièrement très sociable. Donc ceci explique peut-être cela ;P

Professionnellement, c’est excitant d’être ici. Pour un gars aussi passionné par Internet et les nouvelles technologies, je suis au centre du monde. Et je n’ai jamais été aussi au courant des grandes mouvances et des futures tendances que depuis que je suis ici. J’ai parfois un peu l’impression de vivre dans un monde parallèle du coup.

Alors voilà. J’ai mes habitudes quotidiennes. J’ai trouvé mes marques. Je profite d’une vie douce et exaltante. Et j’ai encore beaucoup d’endroits à visiter - Las Vegas et la vallée de la mort avec Nico, Aude et Veloz en juin d’ailleurs! Mais je ne me sens pas étranger pour autant. Je me sens un peu chez moi désormais. Je ne suis pas ici pour une période donnée, je reste aussi longtemps que le destin le décidera. Du coup j’ai moins de recul, j’ai moins tendance à comparer l’avant au présent. La France à la Californie. Moins d’aventures d’expat à raconter.


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