Dernier tour d'Europe 2012, histoire de dire bonjour à des amis vignerons, à des partenaires du WWS et acquérir quelques topettes pour les fêtes.
Histoire de justifier un voyage à Milan pour entendre Barenboim diriger Lohengrin à la Scala.
Histoire de s'arrêter et travailler sur la Côte d'Azur pour y créer un nouvel événement "vins" avec des Partenaires locaux.
C'est assez dingue de constater à quel point une gentille naïveté française fait qu'on n'arrive pas à croire qu'on produit de très grands vins ailleurs. Alors, quand on cite Luxembourg, je ne vous dis pas les sourcils partant en altitude ! Bon : je crois avoir convaincu Abi Duhr qu'il va falloir envisager un représentant en France. C'est en bonne voie. Car, inutile de vous le préciser : on est ici dans de très grands RQP : on frise les chefs d'oeuvre. Et si vous êtes sages, je vous parlerai un jour de ses rieslings de plus de dix ans d'âge qui évoluent… je ne vous dis que ça ! Mais ce Clos du Paradis 2004 du Château Pauqué à Grevenmacher : on la fait court : un vin de toute beauté qui a fait l'unanimité des 12 convives.
Le Dönnhoff : encore bien jeune, mais avec cette pureté inimitable des vins de ce domaine qui règne sur la Nahe. J'y suis passé hier et, good news, j'ai convaincu Monsieur Helmut Dönnhoff d'animer une soirée de notre Club Bristol Grand Cru en février. Et comme on ne peut rien refuser à ce seigneur, qu'il aime à passion les vins de la DRC, on y mettra quelques crus du Domaine. Laurent LPV : coucou ??? La Tâche 90 ?
Beau-Séjour Bécot 2001 en magnum. Quand Bordeaux atteint de si beaux équilibres, je dis chapeau. Voilà tout ce qu'on peut aimer à Bordeaux. Une harmonie immédiate, un soyeux, une matière, une sapidité, une longueur, bref tous les éléments requis pour reconnaître des qualités supérieures. Merci à cette famille discrète et sympathique. Si je vous dis que ce cru est une belle passerelle entre les styles et natures d'Ausone et de Cheval Blanc… ? Bêtise maussienne ou petit élément intéressant ?
Là, je vous écris du Chambard à Kaysersberg où les frères Nasti cartonnent toujours "alla grande". D'abord, les chambres - un peu dans le style de celles de l'Albert 1er à Chamonix - sont tout plein bisounours : télé géante (Lohengrin sera grandiose ce soir depuis la Scala (sur Arte) et où j'y serai le 11 grâce à une princesse italienne qui a pu me trouver un billet), baignoire avec plein de jets pointus, histoire de se rappeler les soins qui satisfont vos peaux tendues, vaste lit immoral (cad bon pour 3 ou même 4, au point que le Grand Jacques, un zwingliste tout plein, serait capable d'exiger une taille inférieure pour ne pas faire de rêves coupables !), petit déjà à tomber, dont un immense kugelhopf à damner mon cardiologue. Bref : je vous décris là l'hôtel du "Joyeux Péché". Mais n'est -on pas sur terre justement pour y pécher de temps en temps, à condition que cela ne nuise pas trop à autrui ?Va savoir, Charles … Mon péché d'hier soir : une gourmandise totale avec deux pezzetino d'anguille légèrement fumée, cuisson toute douce longue durée. Un très solide ** Guide Rouge et comme le sommelier me servit un Zind-Humbrecht Rangen de Thann 2007, j'ai donc connu le mariage idéal.