Je ne puis que féliciter les parlementaires à l'origine d'une proposition de résolution sans précédent sur le traitement de l'autisme en France. Il s'agit d'en finir avec les prises en charge psychanalytiques et de développer à la place les thérapies comportementales.
Je me souviens d'avoir un jour discuté avec une pédopsychiatre parisienne à la compétence reconnue à propos des troubles de la communication chez les jeunes enfants et elle m'avait simplement dit la chose suivante :
Un enfant sujet à des troubles de la communication est un enfant qui n'apprend pas spontanément les codes sociaux qui la permettent. S'il ne les intègre pas par imprégnation il faut les lui apprendre.
Et elle m'avait dit cela sur un ton très tranquille, comme une chose allant de soi.
Ainsi, tout ce qui touche à l'habileté sociale, la pragmatique en orthophonie (prise en compte des consignes, des messages d'émetteurs) paraît particulièrement indiqué pour de tels enfants.
Les thérapies comportementales vont à l'évidence dans le même sens. Si l'enfant ne peut acquérir lui-même les principes de la communication, on les lui apprendra.
Au fond, c'est une réflexion globale à mener et pas seulement sur l'autisme : sur la sphère autistique et sur tous les troubles envahissants du développement en règle générale.
J'imagine évidemment la satisfaction de mon amie Isabelle qui se bat de longue haleine pour promouvoir ces thérapies de bon sens.