Fringe // Saison 5. Episode 8. The Human Kind.
La fin de ce nouvel épisode de Fringe était surement l'un des moments les plus bouleversant de la série. En effet, cette scène où Peter et Olivia confrontent leur vision des choses. D'un côté
pour Peter le seul moyen de combattre les Observers c'est d'utiliser leur technologie contre eux. Mais pour Olivia c'est tout autre chose, elle pense que ce sont nos émotions qui nous rendent
plus fort car c'est la seule chose qu'ils n'ont pas et ne parviendront jamais à avoir. L'épisode jouait d'ailleurs beaucoup sur la prise de conscience d'Olivia et sur la descente petit à petit
aux enfers de Peter. Un choix judicieux qui permet à Fringe de développer une intrigue parfaitement maitrisée. Finalement, parfois je me demande si Fringe n'est pas avant tout un très bon drama
familial. C'est tellement proche de ce genre de séries parfois. Ca l'était encore plus cette semaine. Ce que je trouve de fascinant c'est bien évidemment la relation plus qu'étrange que Peter
entretient avec la technologie des Observers. Le jeu de Joshua Jackson étant suffisamment nuancé, il ne fait réellement croire qu'il est devenu comme les Observers, imitant à la perfection leurs
gestes et leurs mimiques. C'est là que l'on voit encore une fois que Fringe est parfaite de partout, même dans son casting.
Cette semaine, une nouvelle cassette a été découverte (c'est assez redondant c'est certain mais cette fois ci ce n'est qu'un argument scénaristique pour tout ce qui va suivre). Olivia part alors
à la recherche d'un aimant géant qui fait parti du puzzle de Walter afin de détruire les Observers. Je ne sais pas vraiment comment tout cela va évoluer par la suite mais j'ai déjà hâte de le
voir mis en place. Cela ne se déroulera surement pas avant le douzième ou le treizième épisode (et dernier) de la série mais ce n'est pas grave. J'ai trouvé assez intéressant le fait que l'on
fasse passer un aimant géant pour le St Graal. C'était surtout très différent de ce que l'on à l'habitude de voir dans la série (même si au fond elle nous habitue depuis assez longtemps à des
histoires étranges et novatrices, même dans la mise en scène). Rien à redire de ce point de vue là non plus. La paranoïa grandissante d'Olivia couplée à son envie de vengeance, tout cela était
très bien joué par Anna Torv dans un premier temps mais également développé par les scénaristes afin de nous emmener vers la scène finale absolument magique.
Note : 10/10. En bref, parfaitement maitrisé du début à la fin, un épisode qui nous délivre parmi les meilleures scènes de l'histoire de la série. Touchant à souhait.