En cette fin d’année les services de l’urbanisme et les commissaires enquêteurs en charge d’instruire le dossier du PLU de TOULOUSE sont débordés. Malgré un travail de « concertation » auprès des associations de quartier la pression se fait de plus en plus insistante afin d’amender telle ou telle partie du PLU proposé par D. Ben Yahia et les équipes de la ville. Visiblement ça ne passe pas.
Les esprits se sont progressivement échauffés à partir de l’approbation du Plan de Déplacement Urbain. Un certain nombre de Toulousains a découvert à l’occasion de cette procédure que leurs demandes n’avaient pas grand intérêt aux yeux des élus de la ville. En effet, malgré le refus formulé par la majorité des commissaires enquêteurs sur ce dossier, le maire de Cassoulet’City à engager l’assemblée à voter l’approbation du projet sans autre forme de prise en charge des remarques et autres suggestions.
Les habitants du quartier Lardenne semblent avoir modéremment apprécié cette désinvolture ; la révolte gronde de ce côté-là. Les autres quartiers ont également réagis comme le prouve le compte rendu détaillé des commissaires enquêteurs qui, avec force détails, ont relevé les divers motifs d’insatisfaction portés à leurs connaissances lors du bouclage de l’enquête. Mais cela visiblement ne suffit pas.
Aujourd’hui l’on atteint les derniers jours pour faire connaître aux commissaires enquêteurs en charge du PLU (Plan Local d’Urbanisme) les remarques et autres griefs concernant ce second projet (complémentaire à la procédure antérieure du PDU). De manière récurrente, au seing des associations de quartier les préoccupations sont toujours les mêmes ; densification, hauteur des constructions neuves, quantité de parkings à construire et…circulation.
La méconnaissance des associations sur les procédures légales et les diverses séquences en matière d’urbanisme (SCOT/PADD/PLU/PDU) explique, en partie, les difficultés à donner plus de pertinence au mécontentement exprimé. Il n’en reste pas moins que les élus devraient prendre la dimension réelle du sujet et ne pas traîter avec désinvolture les demandes des associations.
Le plus surprenant est la ténacité à vouloir créer un PLU Toulousain alors que cette majorité capitalise autour du concept de Grand Toulouse Métropole régionale. Car, à la vérité, tout comme à Bordeaux, le plan d’urbanisme devrait être suburbain (PLUi) et intégrer la réalité du développement des banlieues. Comment, en effet, imaginer le Toulouse de demain en méconnaissant les ambitions de développement des communes satellites ?
Espérons que dans leurs conclusions les commissaires enquêteurs prendront la dimension réelle de ces griefs. Dans l’immédiat n’hésitez pas à leurs faire connaître vos volontés pour la ville. A compter du 17 décembre il sera trop tard.
Info de Catherine : Vous pouvez "essayer" de vous faire entendre via
le site www.toulouse-metropole.fr
En bas de la page sur fond orange, colonne Service de Proximité cliquer sur PLU, puis sur TOULOUSE, une page s'ouvre avec la ligne : envoyez vos observations au commissaire enquêteur.
Ou directement en vous dépêchant, auprès du Commissaire enquêteur au siège de Toulouse-Métropole, près de la Médiathèque, ce jour de 15h à 18h ou jeudi 13/12 de 9h à 12h.