Un professeur d’université me dit que « les élèves ne
savent rien ». Il a réinstallé l’examen.
Il ne fait que parler de soi. Avec beaucoup de complaisance.
Entre deux coups de fil. Car il a beaucoup de mal avec la garde des ses
enfants. Curieux une telle désorganisation chez quelqu’un qui est supposé enseigner les
sciences de l’entreprise. D’ailleurs, il ne s’intéresse pas du tout à moi. Pourtant,
je passe d’entreprise en entreprise. Ce qui arrive à peu de gens. Peut-être
ai-je une expérience intéressante ? Au fait, et son expérience de l’entreprise, à lui ?
Il a travaillé pour la réforme de la Police. Il en est très fier.
Il n’est pas le seul dans son cas. Le hasard fait que j’ai
rencontré plusieurs grandes écoles ces derniers temps. Le scénario est
identique partout. Que des gens qui parlent d’entreprise sans jamais l’avoir
vue. Et qui sont obsédés de classement.
Au fond, ils ont un point commun. Comme Alain Finkielkraut,
ils veulent imposer au présent un modèle, fantasmé, issu du passé. Comme lui
ils méprisent l’élève, supposé ne rien savoir.