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101 - origine de la matiere et des etoiles

Publié le 13 décembre 2012 par Jeanjacques

La cosmogénèse du big bang ne nous indique pas l’origine de la matière qui se trouve « être là » et se déployer en expansion depuis le temps zéro. De même, la théorie de l’état stationnaire envisage une création permanente de matière sans nous expliquer de quel néant elle peut bien être issue.

Nous avons postulé ( voir 98 genèse des étoiles) que toute matière a pour origine la substance de l’espace ou prématière qui surgit par le moyen de sa brisure interne se manifestant par une onde de choc :

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Une brisure interne à la prématière est à l’origine de la genèse de la matière

Nous voudrions maintenant justifier théoriquement comment il n’en peut être autrement en usant d’une démonstration logique devant précéder toute formalisation mathématique :

1) L'Univers ne peut disposer d'aucune source d'énergie provenant d'un ailleurs de lui-même. Aussi, bien qu'infini il contient une énergie finie.  Mais, il ne saurait y avoir, en vertu du principe général de conservation, apport d'énergie sans perte dans un autre système. On doit obligatoirement supposer l’existence  de deux substances en deux états différents pour fonder ce principe de conservation et de transfert  de l'énergie de l’une à l’autre.

2) La matière reçoit son énergie mais ne saurait détenir sa propre cause qui la ferait paraître sui generis. Son énergie de création doit provenir d’une cause extérieure. De même, la prématière composant l’espace ne peut être assimilée à une réserve illimitée d’énergie car l’énergie est pur mouvement. Or l'espace-substance est totale immobilité. Il apparaît nécessaire que la production de l’énergie universelle, du mouvement universel, ne puisse être recherchée dans l’une ou l’autre des deux substances mais dans leurs rapports.

3) Dès lors toute l'énergie universelle doit avoir pour origine un différentiel d'état entre la matière et la prématière tel que le mouvement trouve sa cause dans un déséquilibre entre les deux substances. Il apparait aussi logique que le mouvement qui caractérise la matière s’origine dans un état d’inertie absolue qui est celui de la prématière.

4) Le déséquilibre ne peut avoir d’autre provenance que la variation de la masse de la matière universelle telle  qu'un excès  de celle-ci suscite des fluctuations internes à la prématière.

5) Le cycle premier de l’Univers est  commandé par l'équilibre entre matière et prématière et l’annihilation de matière devra correspondre la création de matière nouvelle. Ce principe d’équilibre suppose une densité uniforme de matière et à partir desquelles la régularité d’un cycle est possible.

6) Etant donné  que la matière se crée à partir d'un changement d'état de la prématière, le principe d'un cycle impose que la matière doit faire retour à son lieu d'origine, la substance de l'espace. Lorsqu'une particule est annihilée en photons, ceux-ci ne sauraient  connaitre un mouvement illimité et doivent finir par s’étaler en onde  pour faire retour dans la prématière de l’espace.

6) Il ne saurait y avoir création sans  rupture, sans passage d'un état à un autre. La création de matière ne peut donc que résulter d'une rupture d'état de la substance de l'espace et cela ne peut se produire qu'à certaines conditions d'énergie. Les fluctuations internes de la prématière  doivent avoir pour effet de susciter une onde de choc telle que celle-ci engendre rayonnements et particules.

7) Or l'idée d'un cycle suppose un système clos conservant précisément l'énergie universelle tel que la quantité de matière créée doit correspondre à celle qui disparaît. Il doit donc exister des seuils à partir desquels un excès d'annihilation de matière suscite une fluctuation de la substance de l'espace de nature à engendrer l'onde de choc créatrice.

8) Il y a ainsi une valeur d'équilibre de la proportion matière /prématière, qui constitue le principe même de la genèse universelle. C’est le cycle de la matière qui dans son essence est éternel et qui de toute éternité produit de la matière et la fait disparaître, qui est indéfiniment renouvelable et  les conditions d’émergence des mondes, éternellement répétitives.

9). Dès lors, le cycle fondamental de l'Univers est commandé par ce rapport entre annihilation et création de matière, entre mouvements de détente et de compression selon les fluctuations du volume de la masse de la matière universelle. Consécutivement, l'espace connaît constamment des fluctuations, des ondes de chocs, des brisures, des vibrations dont les plus violentes sont à l'origine  d'une brutale création de rayonnements et de particules.

10) De ce qui précède on conclura à l'impossibilité de dissocier les temps, lieux et  procédures de surgissement de la matière de ceux de la constitution des astres comme le présuppose la cosmogénèse contemporaine. La succession des cycles de la création est succession des temps de création : on ne peut concevoir une création unique tel le big bang  pas plus que celle-ci puisse s’opérer ex-nihilo.


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