Olivier de Bruyn sur rue89 se donne un droit de suite à son papier sur le club des 13, dont j'ai parlé ci-dessous. Il y a quelques jours, il faisait deux sujets, l'un sur Disco, l'autre sur Le Premier venu. D'un côté Franck Dubosc, de l'autre Jacques Doillon. Deux films symptômes.
L'un semble parfaitement formaté pour la télévision, même s'il vogue sur l'énorme succès de Camping, avec les mêmes recettes et personnes aux commandes (Dubosc au scénar et à l'écran, Onteniente au co-scénar et derrière la caméra, qu'il a tenue mieux, il y a, ouh ! au moins).
L'autre est celui d'un cinéaste qui n'a jamais tâté du box-office en millions d'entrées. Ses films rencontrent parfois des succès, trouvent leur public comme on dit, avec Ponette dernièrement. Et pourtant, Jacques Doillon raconte à rue89 qu'il a mis "cinq ans" à trouver le financement pour son dernier film, Le Premier venu, produit par un belge. "Mais les sommes attribuées sont trois fois inférieures à ce qu’elles étaient il y a dix ans. J’ai essuyé beaucoup de réponses négatives ou pas très enthousiastes. J’ai entendu sur mon scénario, des choses comme "illisible". Là je réponds: il faut apprendre à lire".
Si même Jacques Doillon n'arrive plus à convaincre et si on est contraint de voir la gueule de Franck Dubosc sur les colonnes Morris tous les six mois, ben on est mal barrés. Ou cantonnés à se taper des bonnes séries étrangères captées sur le Net.
Claque en slow-motion (en ralenti)
Ceux qui voient un lien entre cette vidéo et le fait que je parle de Franck Dubosc dans mon blog ont vraiment l'esprit mal tourné !