Nos hormones tuent votre sperme, parait-il

« Selon une étude de l’Institut de veille sanitaire, la concentration du sperme des Français de 35 ans a diminué d’un tiers en 16 ans » = Les mâles français ont du sperme pas frais.

Bon, j’exagère un peu. Messieurs, cela, apparemment, n’a aucune conséquence sur votre fertilité. Pour l’instant. Parce qu’à terme, si vos spermatozoïdes ne reprennent pas du poil de la bête, ils auront du mal à atteindre notre utérus, si vous voulez mon avis. En plus, il parait qu’ils deviennent plus petit ! Des spermatozoïdes rikiki ? Non merci ! si déjà têtard il est petit, j’ose mal imaginer la taille qu’il aura à son adolescence. Et on sait TOUS que les femmes aiment les grands mecs. Donc pas question d’enfanter tout court d’un nain qui sera mal dans sa peau toute sa vie. Mais ne nous affolons pas. Pour le moment, vous avez juste moins de sperme qu’avant. C’est quand même embêtant.

La question que tout le monde se pose, c’est POURQUOI. Apparemment ce n’est même pas lié à l’alcool ni au tabac que les moins de 35 ans ingurgitent et fument. Des facteurs qui alternent la qualité de votre substance blanchâtre dégoutante. Puisque les spécimens qui ont servi de cobaye fument et boivent moins que la moyenne.

Moi, ça me rappelle une anecdote. Vous allez rire : j’ai l’habitude de prendre ma pilule contraceptive un peu n’importe comment. Jamais à la même heure, souvent pas quotidiennement, et surtout sans eau. Et comme tous médicament à avaler, j’ai du mal. Ça passe pas, ma gorge se contracte, je dois essayer d’avaler ma salive qui contient le fameux médicament plusieurs fois, pour y arriver quand il a déjà fondue sur ma langue. Avec la pilule, c’est pareil. Et pourtant on sait que ce n’est pas le cachet le plus gros. Loin de là.

Et vu que je ne bois quasiment jamais d’eau, j’ai souvent tout le temps la flemme d’aller me chercher un verre juste pour avaler cette pilule. Donc je l’avale, comme ça, sans eau, et je galère au moins deux minutes montre en main avant qu’elle ne quitte ma bouche direction mon estomac.

BREF. Je suis obligée de vous raconter ça pour la suite de l’histoire, désolé. Je disais donc, anecdote : mon ex, un type plutôt maniaque, fou à lier, pas net, psychologiquement dérangé et j’en passe, me voyait galérer à avaler ma pilule tous les soirs. Quand un jour, juste après l’avoir ingurgitée, j’ai voulu l’embrasser. Mais il m’a repoussé.

« Tu comprends chérie, tu viens d’avaler ta pilule

-   Et alors ? Lui demandais-je, incrédule.

-   Ben c’est plein d’hormones. Et tu les as dans ta bouche. D’autant plus que tu ne prends pas d’eau pour faire passer tout ça et que ta pilule fond sur ta langue.

-   Mais encore ?

-   Et bien en t’embrassant, toutes les hormones de ta pilule, je les avale.

-   Et ?

-   Et c’est pas bon ! Tu savais que toutes les hormones que tu ingurgites avec cette pilule passent dans tes urines, qui passent donc par les toilettes, qui vont donc dans les égouts, qui atterrissent ensuite dans les centrales d’épuration pour se retrouver au final dans les cours d’eau. Et après on boit cette eau !

-   Je ne te suis pas, Morand.

-   Et bien déjà que nous, les mecs de cette génération de pilule contraceptive pour femme, on boit vos hormones qui restent dans l’eau, je ne vais pas en plus m’infliger d’en avaler davantage en t’embrassant alors que tu as de la pilule fondue dans la bouche. Tu sais ce que ça nous fait, à nous, de bouffer vos hormones ?

-   Heu… non ?

-   Prendre de la graisse, des seins, sensibilité des tétons… mais surtout infertilité !!! »

Bref, vous êtes d’accord avec moi pour dire qu’il était maniaque, fou à lier, pas net, psychologiquement dérangé et j’en passe ?

Allez, bisou plein d’hormones à vous, les hommes !