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Sautons aux conclusions : le match du jeudi soir

Publié le 14 décembre 2012 par Sixverges
Sautons aux conclusions : le match du jeudi soir
Avertissement : ce résumé sera résolument partisan et n’a aucunement l’intention de s’en excuser. Nous préférons vous en avertir!
Bengals 34 Eagles 13
Cincinnati n’a pas le droit d’échapper ce match-là ce soir. C’est leur gimme avant une fin de calendrier difficile.
Ça part bien, car dès la seconde passe de Nick Foles, Carlos Dunlap sort le tomahawk pour bucher sur Jeremy Maclin qui ne protégeait pas bien l’objet. Fumble, recouvert par Domata Peko et ses longs cheveux! Attaboy Carlos!
Law Firm ne perd pas de temps à amener les siens dans la zone brune avec une course de 29 verges et les oranges passent le message qu’ils ont l’intention d’être « pheusique » en imposant Green-Ellis sur 4 jeux consécutifs pour le TD. 7-0 tigrés.
C’est fou ce qu’il y a des sièges vides ce soir au Lincoln Financial Field. On parle pourtant ici d’un stade vendu par billets de saison depuis des années et d’une base de partisans parmi les plus passionnés. Ce n’est pas drôle ce qui se passe à Philly présentement.
Ceci expliquant cela, la saison des Eagles s’en va à la poubelle plus rapidement qu’il le faut pour dire « Fire Andy » et ils nous démontrent bien pourquoi alors qu’un joueur oublie de s’aligner sur le botté de dégagement. Il se précipite sous les huées alors que le cadran s’égrène et, sans trop de surprise vu le cafouillage, la tentative est bloquée. En fait, ce n’est pas un Bengal qui finit le travail, car le botteur a dégagé dans les côtes de son coéquipier. Est-ce que je vous ai dit qu’ils huaient à Philly?
Malheureusement, Cincinnati n’en tirera qu’un placement. N’empêche, 10-0 Cincy après 6 minutes de jeu, le timing semble excellent pour se préparer un p’tit rhum! Pour tuer les microbes d’une grippe qui ne veut pas mourir évidemment, pas par plaisir voyons donc! C’est médical cette affaire-là!
Ouin, Andy Dalton a laissé sa précision à Cincinnati. Les passes sont très hautes, du mauvais bord et il manque toujours un petit quelque chose. Comme la défensive fait le travail, ce n’est pas trop grave pour l’instant, mais pour la fluidité du match, nous avons droit à un punt-o-rama pas super intéressant.
Il fallait parler de la défense pour qu’elle prenne congé elle aussi. Jeremy Maclin gèle complètement Chris Crocker et s’échappe pour un long gain. D’ailleurs, en général lorsqu’il y a un fuck dans la tertiaire tigrée, Crocker n’est pas loin! Quelques jeux plus tard, Foles rejoint Cooper pour le TD. 10-7.
Bon, le plan c’était que ce touché réveille l’attaque des Bengals, mais c’est un flop lamentable. Dalton est frappé avant de décocher sa passe et les Eagles recouvrent l’échappée loin en zone tigrée. Puis, la défensive perd la tête et écope de pénalités à répétition, mais se ressaisit les fesses dans leur zone de buts et limite les dégâts à un placement. Néanmoins, c’est 10-10. je n’aime pas ça.
Là ça devient une véritable farce. Une pénalité annule un premier jeu de Dalton et sur le jeu suivant, profondément dans son territoire, il échappe de nouveau le ballon sous la pression des Aigles. Elle est où celle que les statistiques classent comme 4e meilleure O-Line du football? Heureusement, la défensive limite de nouveau les dégâts, mais un 2e quart de 19 verges d’attaque et 2 revirements a permis aux Eagles d’effacer leur déficit et de retourner au vestiaire en avance 13-10. C-A-L-V-A-I-R-E!
Comme pause de la mi-temps, voici le vidéo d’entrée des Eagles, qui tire naturellement profit du film le plus populaire ayant mis Philadelphie en vedette. Good job! Et quitte à rester à Philly, si vous cherchez un bon film de foot, vous pouvez opter pour l’histoire de Vince Papale, un partisan des Aigles devenu joueur et héros de la ville. Le film : the Invicible
Ceux qui espéraient des ajustements à l’attaque tigrée au retour des vestiaires seront déçus. Un autre 3 & out. Le front défensif des verts domine complètement la ligne offensive des Bengals. Sauf qu’en défensive, Vontaze Burfict tombe en Beast Mode et fait reculer les Eagles. Enfin un peu de vie!
Nan, faux espoir. L’attaque continue de dormir au gaz. 3 jeux, 2 sacks du quart, 1 punt. Yé!
J’ai souvent chialé sur la programmation de RDS-2, mais ce soir, ils nous offrent un sport qui gagne à être connu, soit le football australien. Débile. Juste débile!
Nick Foles, qui disputait un bon match, commet sa première grosse erreur de la soirée. Sa longue passe vers Maclin manque de vélocité et Leon Hall réussit l’interception. Ne voulant pas prendre de chance avec son attaque, il parcourt lui-même une bonne partie du terrain. Son retour d’interception de 44 verges amène les siens au 40 des verts.
Finalement, l’attaque se réveille. Oh, ce n’est pas très beau. Chaque verge est difficilement gagnée, mais au moins elle est gagnée. Andy Dalton, très frustré plus tôt dans le quart, prend les choses en main dans la zone brune en réalisant 2 belles courses, dont celle qui donne les devants 17-13 aux siens. Il court bien pour un roux!
OH YEAH! Le porteur des Eagles Bryce Brown garde sa mauvaise habitude de mal protéger la roche et lorsque Pat Sims fonce comme un train vers lui, il laisse tomber la peau de cochon par terre. L’obscur Wallace Gilberry le récupère et franchit les 25 verges le séparant de la zone de buts. Gros, gros jeu. Thanks D!! 24-13
Re-OH YEAH! Autre revirement des Eagles. Cette fois, c’est le WR Harbor qui attrape la passe de Foles, mais il l’échappe sur le plaqué. Crocker, mon idole(!!) récupère et les tigrés reprennent loin dans la zone du Philaldelphie. L’attaque ne fout rien, mais le placement subséquent porte l’écart à 2 touchés. 27-13 et moins d’un quart à jouer.
Finalement, ma décision d’aller chercher la défensive des Bengals pour mon duel de demi-finale du pool 6VB-2 en est une que je classerais dans la catégorie des bonnes idées!! 25 beaux points dans ma besace as we speak!
Bon Ok, les Eagles sont franchement risibles. Autre revirement, cette fois dès le botté d’envoi. Encore une fois, les Bengals reprennent en territoire adverse. Sauf que l’attaque est de nouveau contenue, mais sur la tentative de placement, Philly écope d’une punition d’inconduite de 15 verges pour avoir simulé la cadence. Le QB roux retourne sur le terrain et repère AJ Green dans la zone de buts. 34-13, la victoire est dans la poche!
Statistique intéressante : Depuis le début de sa carrière, Andy Dalton n’a jamais lancé une interception dans la zone rouge. Je le trouve parfois trop prudent, mais in roux we trust!
Le reste de la dernière période servira à faire jouer les réservistes et à faire preuve d’un peu de « Gamesmanship ». Andy Reid utilise inexplicablement ses temps d’arrêt lorsque les Bengals attaquent, donc Marvin Lewis y va sur un 4e et les buts, par la passe de surcroît. De plus, il laisse Dalton dans la partie jusqu’à la fin, une arrogance toute « Belichickienne » inutile.
Ah oui, parlant d’arrogance inutile, juste mentionner que ma défensive des Bengals termine sa soirée de travail avec 30 points dans le pool. Boo-yah!
Ce ne fut pas très beau à l’attaque et l’adversaire ne sera pas toujours un club de cabochons comme les Eagles, mais en bout de ligne, a win is a win. Gros merci à la défensive qui a changé le match au 3e quart et qui devra être une grosse part de l’équation afin que les Bengals fassent les séries. Cincinnati aura droit à un long repos avant de jouer sa saison dimanche le 22 décembre contre Pittsburgh à qui on souhaite évidemment tous les malheurs du monde ce dimanche contre les Cowboys.

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