Alain Montcouquiol – Nimeño I – était ce vendredi l’ invité du clb Joseph Peyré . Il a captivé son auditoire par les récits , tout d’abors de sa vie de novillero, puis ensuite de sa vie auprès de son frère Christian Nimeño II.
C’est par une sorte de bravade qu’ il est devenu torero : Arrivant à Nîmes, à une question que lui posaient ses camarades de classe sur ce qui l’ intéressait, il répondit – parce qu’ il avait lu un article à ce sujet quelques jours auparavant – qu’ il était élève d’ une école taurine. Mais voilà que lors d’une fête nîmoise où des toros emboulés étaient dans l’arène, il dut, pour ne pas perdre la face, sauter dans l’arène et faire 3 passes avec un drap de sa mère en guise de cape. Et le toro est passé et repassé, et alain est tombé en tauromachie. Puis il est parti sur les routes d’ Espagne à la recherche d’ opportunités pour toréer. Rejoint par Bernard Dombs, que l’ on connaît bien sous son nom actuel de Simon Casas, ils vécurent des moments de faim et de froid, jusqu’ à ce qu’ Antonio Bienvenida parvint à leur ouvrir les premières portes. Mais malgré quelques succès, notamment à Saragosse, Alain Montcouquiol comprit qu’ il ne serait jamais un grand torero et il rentra au pays.
Et là, surprise, son jeune frère Christian, qu’ il ne voyait pas beaucoup était mordu par la tauromachie. Malgré les mises en garde d’ Alain rien n’ y faisait, jusqu’au jour ou Christian sauta dans l’arène, en espontaneo, avec la complicité de 2 autres lascars et torea le toro de Palomo Linares.
Mais c’est à Nîmes, le jour de l’alternative de Casas, en 1975, que celui qui était devenu Nimeño II, se fit remarquer en compagnie des 2 novilleros vedettes de l’époque, Luis Francisco Espla et Macandro, lors de la novillada nocturne : 3 oreilles et le triomphe devant ses compagnons de cartel. S’ensuivit en 1977 l’alternative nîmoise, puis une carrière de torero brisée dans son élan par la blessure. Alain s’est occupé de son frère toute sa carrière, même quand celle-ci était pilotée par Chopera. C’est dans les années 87,88 que Nimeño II connut ensuite sa meilleure période. Pourquoi en 1989, confia t’ il alors sa carrière à Segura, apoderado spécialiste des corridas dures……jusqu’ au fameux Miura de 1989 qui rendit Christian tétraplégique ?
Christian avait prévenu Alain de ses intentions tragiques….qu’ il mit à éxécution. Alain trouva refuge dans l’ écriture, sans intention de publier. Mais Jean-Michel Mariou sut le convaincre de faire paraître ce « Recouvre le de lumière », dont le titre évoque ce que disent les mexicains au sujet de quelqu’ un qui était mort. S’ en suivit « Le sens de la marche », puis récemment « Le fumeur de souvenirs ».
Aujourd’ hui Alain Montcouquiol voit la statue de son frère à Nîmes de sa fenêtre, et ne va pluqs que rarement à la corrida, pendant la feria de Nîmes.....
Alain Montcouquiol est un grand amateur de piment.......alors en clin d'oeil d'Espelette remis par Miguel Darrieumerlou, avant la scéance de signatures...et le buffet !
Etait aussi présent dans l'assistance, le novillero biterois Dorian Dejean, ici avec le président du club, Alain Lamarque :
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