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OBÉSITÉ: La satiété, un état d’esprit plus que d’estomac? – PLoS ONE

Publié le 17 décembre 2012 par Santelog @santelog

Le souvenir d'un repas copieux peut induire la sensation de satiété, c'est ce que suggère cette étude de l'Université de Bristol, publiée dans l'édition du 5 décembre de la revue PLoS ONE. En synthèse, c'est la quantité d'aliments consommés perçue et non réelle qui conduit la sensation de faim ou de satiété, grâce à un processus de mémoire récente dans une région précise du cerveau, l'hippocampe.


OBÉSITÉ: La satiété, un état d’esprit plus que d’estomac? – PLoS ONE
Le Dr Jeffrey Brunstorm et ses collègues de l'Université de Bristol se sont joués en quelque sorte de leurs 100 participants bénévoles en vidant, sans qu'ils s'en rendent compte, à l'aide d'une pompe secrète un grand bol de soupe (500 ml) prêt à consommer puis ont évalué, une fois la soupe consommée (300 ml), le niveau de satiété de leurs participants en relation avec la véritable quantité de soupe consommée. Il se trouve que les bénévoles à qui une très grande quantité de
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soupe avait été proposée au début de l'expérience, déclarent 2 à 3 heures après ce déjeuner, une sensation de faim nettement inférieure à ceux qui s'étaient vu proposé une quantité moindre. 24 heures plus tard, plusieurs de ces bénévoles pensent toujours que cette portion de soupe est suffisante pour assouvir leur faim.
Les auteurs rappellent les preuves psychologiques et neurobiologiques existantes impliquant déjà des processus de la mémoire dépendants de l'hippocampe intervenant dans le contrôle de la faim/satiété et de la prise alimentaire. A titre d'exemple, l'hyperphagie est associée à une amnésie. Cependant, ils montrent ici que la mémoire récente joue aussi un rôle important.


La faim associée au volume alimentaire perçu et non réel : Ainsi, les participants qui pensaient qu'ils avaient consommé 500 ml déclarent avoir beaucoup moins faim, 3 heures après et restent convaincus du caractère suffisant du repas. Si l'effet « mémoire » est probablement marginal, il pourrait être exploité pour réduire l'apport énergétique chez les humains, écrivent les auteurs.


Source: PLoS ONE 7(12): e50707. doi:10.1371/journal.pone.0050707 December 5, 2012 Episodic Memory and Appetite Regulation in Humans


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