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Critiques Séries : Deception. Saison 1. Pilot.

Publié le 18 décembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Deception // Saison 1. Episode 1. Pilot.


On se souvient tous de ces séries estivales à la mort moi le noeud que les chaines américaines aimaient bien faire il y a encore quelques années. On se souvient aussi des séries de The CW. Et puis on se souvient de Liz Heldens, la créatrice de la médiocre Mercy ayant officiée sur Friday Night Lights et écrit (ça elle doit bien le cacher à tout le monde) un épisode de l'horrible remake de Bionic Woman. Elle continue alors son éternelle colaboration avec NBC et nous pond Deception qui s'appelait avant Infamous. Pour enfoncer le clou on nous sort Meagan Good, qui n'est pas aussi bonne que son nom semble le suggérer. Elle m'avait déjà donné de l'urticaire dans la saison 5 de Californication dans un rôle plus niais que nature. Ce qu'il y a de marrant c'est que Deception porte très bien son nom lit à la française puisque vous l'aurez compris, sans langage fleuri, qu'il s'agit d'une belle blague. Le problème n'est pas nécessairement le fait que Meagan Good soit à la tête de la série mais bien plus que le scénario soit aussi mou du genou et peu inspiré. J'ai comme la mauvaise impression d'avoir déjà vu ça dans un DTV pour adolescents. Mais le pire c'est que sur The CW, Deception aurait été parfaite. La chaine aurait pu avoir son soap plus branché (car bon,  Ringer c'était vraiment démodé).
Une jeune détective retourne incognito auprès de la riche famille au sein de laquelle elle a grandi en tant que fille de la gouvernante, pour résoudre le meurtre de l'héritière célèbre qui était autrefois sa meilleure amie...

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Ah ! Une clé USB... 

L'idée de départ de Deception est pourtant sympathique. Mais dès les premières secondes, l'épisode nous offre quelque chose de ridicule. J'aurais tellement aimé que Deception ait l'acabit d'une Veronica Mars plus que d'une série de seconde zone. Alors certes, cela peut évoluer sur le long terme, notamment avec la présence de pointures comme Tate Donovan (Damages) ou encore Victor Garber (qui se remet doucement de l'arrêt de Charlie's Angels dans laquelle il incarnait le fameux Charlie vocalement). Mais le ridicule ne s'arrête bien évidemment pas là. On peut aussi citer la scène où Tate Donovan, rouge comme une pivoine se met à empoigner le médecin légiste qui croyait pouvoir se faire de l'argent en vendant les photos de la mort à TMZ. Et puis il y a la fameuse scène de retrouve entre Joanna et Julian avec cette histoire de verre de vin qui tombe. Je n'ai pas fini, il y a aussi l'accident de voiture à la fin de l'épisode. Deception tente d'enchainer les rebondissements façon millefeuille, sauf que cela ne fonctionne pas. La plupart du temps je me suis demandé ce que je faisais là. Notamment vis à vis de Joanna car au fond, je m'en fou complètement de ce personnage. Ce qui m'intéresse c'est la famille Bowers et ses secrets.
Et quels secrets. Il n'y a rien de bien palpitant pour le moment. C'est comme si le sujet de base de Deception s'était tout d'un coup renversé (Joanna devenant alors celle sur qui les regards se braquent alors que cela devrait être la famille Bowers au centre de la série). Et puis comme si cela ne suffisait pas, Deception n'a aucun personnage attachant (oui car Joanna est déjà insupportable. Je n'en pouvais plus à la fin de l'épisode que l'on ne parle que de Jojoanna). Comme si Katherine LaNasa n'avait pas déjà assez souffert dans Valentine's Day, on la retrouve maintenant en mère de famille pas crédible pour un sou. Et puis Ella Rae Peck, rejeton de Gossip Girl en fille un peu méchante sur les bords mais terriblement inoffensive. Finalement, Deception est une grande déception. Joanna n'a aucune connexion avec cette famille (enfin, cela ne se ressent même pas). Les flashbacks glossy dégueulasses tentent de nous en apprendre un peu plus sur elle, en vain. Et puis NBC a fait appel à Peter Horton, le metteur en scène du pilote de Dirty Sexy Money pour Deception. Toute ressemblance est donc purement fortuite. Dois je réellement rajouter quelque chose ? Avez vous réellement envie de plonger au coeur de la famille Dickers ? En pleine saison c'est assez indigeste. Pour l'été, cela ressemble à un encas tout au mieux amusant à son inssue.
Note : 3/10. En bref, navrant.


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