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Un Noel sans sapin est-il un vrai Noel ? Pour la majorité d’entre nous, certainement pas !Difficile d’envisager les fêtes de fin d’année sans la présence chaleureuse et parfumé d’un arbre de Noël plus ou moins décoré , classique en rouge et vert, ou plus décalé dans d’autres couleurs. Mais savez-vous d’où nous vient cette coutume ? Il semble qu’il s’agisse d’une très ancienne tradition païenne, associée au solstice d’hiver du 21 décembre que l’on trouve en Europe du Nord, en Allemagne et en Autriche ou encore chez les celtes 2000 ans av. Jésus-Christ.Arbre de vie, arbre du renouveau, arbre de l’enfantement, le sapin tel qu’on le connaît aujourd’hui, généralisé dans presque tous les foyers, serait né d’une entente entre rites païens et tradition chrétienne, tout d’abord réticente à son introduction.
On raconte que Saint Boniface, moine évangélisateur allemand de la fin du VIIe siècle, souhaitait convaincre les druides germains de Geismar, que le chêne n’était pas un arbre sacré. Pour preuve Il en fit donc abattre un, qui écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage à l’exception d’un jeune sapin. Ici, la légende fait son œuvre : elle raconte que Saint Boniface qualifiât ce pur hasard de miracle, et déclarât dans la même prédication : "Désormais, nous appellerons cet arbre, l’arbre de l’enfant-jésus".Depuis on plante en Allemagne de jeunes sapins pour célébrer la naissance du Christ.
Le premier sapin de Noël en tant que tel est mentionné dans les registres municipaux alsaciens en 1521 et c’est à Marie Leckzinska, l’épouse polonaise de Louis XV, que l’on doit son entrée à Versailles en 1738.Il faudra toutefois attendre patiemment, 1920, pour qu’il se généralise dans les foyers, avec une étoile à sa cime, généralement accrochée par le plus jeune de la maisonnée, symbole de l’étoile de Bethléem guidant les mages vers l’enfant-roi.
Oui, les fêtes de fin d’année sont sacrées, célébrées de manière gourmande, joyeuse et féérique. Elles sont l’héritage d’une grande tradition magnifiée autour de la sainte fête de Noël.Le jour du 24 décembre, les enfants auront tout à loisir de décorer un sapin, en n’oubliant pas de déposer à son pied quelques jolis biscuits pour le Père Noël, tandis que les parents s’occuperont nerveusement des derniers préparatifs du Réveillon (c’est du vécu !)
"Il y a quatre âges dans la vie de l’homme : - celui où il croit au père Noël ; - celui où il ne croit plus au père Noël ; - celui où il est le père Noël ; - celui où il ressemble au père Noël".
Fabrice Gil"D’avance, je vous souhaite à toutes et à tous le plus beau des Noëls !!"