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La brindille...

Publié le 04 avril 2008 par La Fille Aux Chaussures
 

La brindille...La brindille...La brindille...


  Je ne pense pas avoir besoin de vous le rappelez une nouvelle fois (enfin, en même temps, je le fais!), Kate Moss est un de mes modèles vivants (elle me fait d'ailleurs acheter des sacs coûtant 8000 fois le salaire moyen en Moldavie, cf. ) avec Charlotte Gainsbourg et Vanessa Paradis. Alors, j'ai été très intriguée de voir dans les rayons de ma librairie, la première biographie française de la brindille...
Mais qui est véritablement Kate Moss? Icône mode, référence du style et d'un art de vivre, elle (me) fascine. De l'adolescence insouciante dans la banlieue de Londres aux débuts difficiles dans le mannequinat, de la consécration new-yorkaise aux soirées interminables... Françoise-Marie Santucci livre la première biographie française de Kate Moss. Toutes les facettes de la star y figurent : brindille débutante, égérie des grandes maisons du luxe, muse de la nouvelle-garde des artistes britanniques, mifinette fan de rock stars, amoureuse sulfureuse, scandaleuse protagoniste de la presse people, jeune femme mystérieuse, inspiratrice -pourtant muette- de toute une génération. La vérité est un mythe planétaire.
Quelques extraits :
Naissance d'un style
"Mais la plupart du temps, la vie de Kate se déroule en dehors de la maison, en dehors de l'école. Le week-end, elle court les boutiques de fripes, les ventes de charité organisées par Oxfam, une ONG célèbre en Grande-Bretagne. "J'ai toujours aimé les vêtements, j'avais un goût pour ça, je repartais avec des sacs entiers de vieux trucs pour 50 pence" - 70 centimes d'euros. Elle pioche dans l'ancier, l'usé, le dépareillé, plutôt que sur les portants des boutiques où s'expose la mode des années 80, qu'elle déteste."
"Se baladant en jeans et blouson de seconde main, elle ne jure que par Vivienne Westwood quand il s'agit de faire son petit effet ; Short mini, tee-shirt Vivienne et chaussures "Sex" de Vivienne, à talons et bouts arrondis, qu'on va dénicher dans l'une des boutiques de Croydon. "On était comme ça dans ma bande, à faire attention à notre allure ; c'est le propre des gens de banlieue, ils sont plus branchés."


Les débuts de mannequin

"Soudain, pâlotte et si fraîche, Kate Moss symbolise la nouvelle vague de tout - mode, musique, look. "Avec Corinne Day, avancera-t-elle, on avait capturé l'atmosphère de l'époque en Angleterre. Ce n'était pas le glamour des années 80. ça se passait dans la rue où tout le monde disait : "Montrons nos seins et rigolons. Soyons plus vrais, n'ayons pas à grandir trop vite, prenons du plaisir!"
C'est la première fois depuis les sixties, la minijupe de Mary Quant et Twiggy, à la dégaine aussi peu "conforme" que la sienne - trop petite, trop maigre et plate -
qu'une mannequin évoque si peu le chic et l'argent, autant la jeunesse des villes.
"


Heroin Chic

"Maigreur et jeunesse sont les thèmes de la vindicte anti-Moss, anti-mode. Avec un arrière-plan, plus ou moins formulé, le spectre de la drogue planant sur cette nouvelle tendance qui joue sur le fil du rasoir, l'allure grunge et l'absence de glamour. On appelle ce style "heroin chic", et Kate Moss avec son air de waif, d'enfant abandonné, en est propulsée l'emblème."


Presse people

"Avec (Johnny) Depp, elle devient une "people". La fille de Croydon, qui devait feuilleter ces magazines-là, adolescente, a forcément trouvé ça drôle, au début. Depuis, on la découvre chaque mois ou presque, qu'il vente ou qu'il pleuve à Paris, Londres et Moscou, arpenter les mers les plus chaudes, les plages les plus blanches - dans son univers, le paradis n'est jamais bien loin."
"So you want to be a rock'n'roll star ?"
"Le photographe Mick Rock, qui suivit notamment les Stones et David Bowie dans les années 70, confiera à propos de sa copine Kate Moss : "Elle voulait être le Keith Richards de la mode ; Elle y est arrivée." Elle-même n'a jamais parlé de cette aspiration-là, qui dans sa tête signifiait sûrement avoir la liberté de faire ce qu'on veut, quand on veut, et tant pis pour ceux que ça choque. [...] Kate Moss sort du même moule. On ne parle pas de drogues, plutôt du désir constant de s'amuser : c'est l'un de ses traits essentiels. "Je n'aime pas me coucher, confiera-t-elle. J'ai toujours eu une sorte de phobie par rapport à ça, la peur de rater quelque chose ; Probablement un truc d'enfant."


L'affaire

"Pixelisé jusqu'à l'excès, le cliché ne ressemble en rien à ceux qu'on connaît de Kate Moss : Les officiels des magazines, les volés de paparazzis. Pour la première fois, une image d'elle vend autre chose que sa beauté et sa coolitude ; Elle dévoile une intimité crue, et rend la terre entière témoin de cette intrusion dans la vraie vie de Kate Moss. [...] D'après le Mirror, cette "mère d'un enfant de trois ans" a déjà beaucoup bu - vodka, gin, vin, bière -, et fumé un nombre incalculable de cigarettes lorsque la cocaïne étant là et personne pour s'en occuper, elle se dévoue."


Kate Moss : libre et mutique
"Kate Moss, disait Simon Chambers de Storm, écrira un jour son autobiographie. On en doute puisqu'elle sait que sa légende repose sur le mystère, mais pourquoi pas. Elle la publiera et qu'y apprendra-t-on, hormis des souvenirs polis ? La peinture sera suffisamment jolie et écaillée pour entrer dans le cadre doré du mythe. Que pourrait-elle raconter, sinon qu'elle était là au bon moment, qu'elle a vécu vite, qu'elle a profité de tout ?"

Kate Moss par Françoise-Marie Santucci - Ed. Flammarion - 18 euros

... Et il est encore tout chaud, il est arrivé aujourd'hui : le nouveau clip de Madonna feat Justin Timberlake 

 

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