Défi personnel, défi pour vous aussi ! (Suite)

Défi personnel, défi pour vous aussi ! (Suite)

Vous le savez, je me suis lancé un défi personnel.

Un défi pour vous aussi.

Vous étiez invités à l’identifier.

Vos réponses sont variées et souvent amusantes.

Elles vont de l’escalade du Mont Ventoux aux exercices de prise de risque, aux changements comportementaux etc.

Ce défi personnel a été approché par les fins limiers que vous êtes, mais n’est pas totalement tombé.

Il faut donc le préciser.

Merci à ceux qui ne savaient pas d’avoir dit qu’ils ne savaient pas : c’est une qualité.

Et merci à tous d’avoir si bien joué le jeu.

Alors de quoi s’agit-il ?

1) Un défi personnel sous le signe du 9.

Ce défi est difficile à relever car il est ancien et 9 à la fois.

Ancien puisque je n’y ai jamais réussi depuis 1999.

9 puisque j’ai récemment décidé de l’affronter à nouveau.

Va- t-il durer 9 mois comme pour un bébé ?

9 semaines et demi, comme un certain film ?

9 secondes 69 comme le record du monde du 100 mètres ?

Vous le saurez dans moins de 9 minutes, le temps de lire l’article.

2 ) Un défi personnel, défi pour vous aussi.

Revoyez vos convictions, par exemple, considérer que vous pouvez faire sans lui.

Que vous pouvez vous dispenser de le relever.

Que vos occupations sont si importantes qu’il est mauvais de vous y frotter.

Pire, qu’il vous empêchera d’atteindre vos objectifs.

Je le croyais aussi, en tout cas depuis 1999, mais c’est inexact.

J’ai besoin de relever ce challenge.

Vous aussi, probablement.

Si vous ne le faites pas, les évènements vous l’imposeront, dommage non ?

Et si vous considérez qu’il vous fera perdre du temps, de la notoriété ou des clients, erreur… sortir victorieux de ce défi personnel vous en fera gagner.

3 ) Pourquoi est-ce que je vous conseille de relever ce défi personnel, défi pour vous aussi ?

Parce que j’ai horreur du vent… sauf à la mer, la campagne ou la montagne où je le recherche.

Et que je ne vous conseille que ce que j’ai :

- moi-même expérimenté, testé, éprouvé.

 - suffisamment étudié pour pouvoir prendre une position solide.

Ainsi vous ne lirez jamais de conseil de ma part sur l’accouplement des sauterelles en basse Normandie.

Pas plus que sur l’art floral auquel je n’entends rien…. ce serait le bouquet.

Ayant, dans un passé lointain, déjà relevé ce défi, et en ayant apprécié tous les avantages, j’atteste qu’il vous est aussi indispensable qu’à moi.

Je vous le recommande donc chaudement.

Même s’il est difficile à gagner.

4) Vais-je en sortir vainqueur ?

Bien que convaincu de sa profonde nécessité, je l’ai tellement malmené depuis 1999 que la bataille n’est pas gagnée d’avance.

Et pourtant je m’y connais question résolution de problèmes…

Parmi eux, je devrai :

- maîtriser mes pensées et le stress dûs au changement.

- combattre l’impression de perdre du temps.

- Vivre le moment présent etc

Bref, il faudra être costaud pour ne pas flancher.

Vous le vivez ou le vivrez aussi, ce défi personnel est beaucoup plus facile à décrire qu’à gagner.

Mais j’ai un bon moral, ça va aider !

5) Où relever ce défi personnel ?

N’importe où, de Djakarta à Concarneau.

Dans la brousse ou la galerie des glaces.

Dans une bibliothèque, un stade, un canapé, partout je vous dis.

Le tout est d’engager la bataille, peu importe le terrain.

Le mien sera mon terrain habituel, puisque je n’en bougerai pas.

6) Que se passera-t-il si le défi est gagné ?

Ce sera une victoire de plus dans ma Success Story.

Et dans la vôtre.

Remontés comme des pendules, nous nous construirons ensemble une année 2013 mémorable.

En tout cas, nous ferons ce qu’il faut pour.

Chers amis de Moralotop, nous allons vivre des moments excitants.

En 2013 nous allons bouger, créer, lancer des tas de choses nouvelles.

Il y aura des problèmes… et des solutions.

Rien que pour vivre cela, pour ces instants de bonheur et d’excitation, je vais empoigner ce fichu défi personnel.

7) (Scandé par la foule)  Le défi, le défi, le défi …

Voilà, voilà… le voici.

A partir du 29 décembre

Pour regonfler la batterie, je… débranche !

Plus d’ordinateur, plus de mails, plus de blog, ni de réseaux, rien.

Le vide total.

L’âge de pierre.

Adieu les 300 mails journaliers, je ne vous verrai plus.

Pourtant, je serai là, juste à côté de vous… sans pouvoir vous lire, snif…

Adieu, bel ordinateur, objet de plaisir et de communication.

Au lieu de te tapoter dessus de point d’heure à point d’heure, je me contenterai d’observer tes formes, de les effleurer, me rappelant notre entente fusionnelle.

Alors l’envie de te toucher montera, forte, puissante presque irrépressible mais… rien.

Rien pendant 9 jours, même si je suis là.

Seul moyen de ne pas être las.

Je devrai résister à plusieurs autres tentations.

- Allumer le feu (ah que Johnny…) entendez l’ordinateur.

- Écouter son cœur qui souffle (pas celui de Johnny, celui de l’ordi)

- Savourer ses taca taca atac sur son clavier bleu nuit.

Oui, c’est dur de débrancher.

Surtout quand la situation ne nous laisse aucune… prise !

Relever ce défi personnel, c’est aussi renoncer à des instants de bonheur:

- à tous ces mots qui envahissent l’écran et donnent un sens à des idées.

- à vos commentaires qui s’accumulent et nouent des relations.

- à vous imaginer, derrière vos claviers.

- à ces clics jouissifs sur « Publier » ou « Partager » signe d’un échange instantané avec Sydney mon voisin à Paris, ou Paris, mon correspondant de Sydney.

C’est dur mais salutaire.

Cela vaut le coup d’être tenté.

Et il faut savoir dire non, j’ai écrit 4 articles sur le sujet, autant les appliquer.

Voilà, amis lecteurs.

Relever ce défi personnel sert les besoins de la (bonne) cause.

Je suis là mais je ne suis pas là.

Et quand je re-serai là, je serai là, et un peu là, la !

Vous savez maintenant quel est mon défi personnel.

Et vous, avez-vous prévu de débrancher ?

PS : Et comme vous me manquez déjà, rendez-vous dans deux jours pour l‘ultime billet de l’année 2012.

Merci à tous !

Cet article vous plait ? Partagez-les réseaux, merci.