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M. Le Maire, Céno n’est pas caricaturiste…

Publié le 27 décembre 2012 par Lababole

Le Messager de la semaine dernière m’avait demandé de faire un dessin sur le dossier de « L’économie souterraine » présente  dans une petite ville de la vallée.

Son Maire a été particulièrement sensible au dessin, pensant s’y reconnaître… Non, Monsieur le Maire, je ne suis pas caricaturiste. Mais je me propose, si vous le voulez bien, un dessin qui s’approche dans le cas présent d’une gentille (s’entend) caricature.

Je reste largement disponible et me permets par la même occasion de vous souhaiter, à vous, à votre équipe et à vos concitoyens mes meilleurs vœux pour l’année à venir.

Céno Dessinateur - La Babole : Ceno n'est pas caricaturiste, mais y'a des limites...

(Source : Le Messager)

Depuis la rentrée, les arrestations dans les dossiers de stupéfiants, braquages, divers trafics s’empilent. Les maillons d’une économie dite souterraine dont le bassin clusien est le point central.

(…)

Cluses, Scionzier : plaques tournantes
La succession « d’affaires » depuis septembre est le fruit d’une approche pour partie plus discrète en collaboration avec le Parquet, faite d’enquêtes au long cours et pas seulement de présence « bleue » dans les rues. Après, il s’agit de tirer le premier fil de la pelote, une affaire en entraînant une autre. En clair, quand ça commence à causer… Avec comme résultat le plus spectaculaire, la saisie du 24 septembre dernier (voir ci-dessous), au bout d’une enquête de 3 ans. « On devrait passer en chiffres du simple au double par rapport à l’an dernier », évalue le capitaine Martin à la louche.
Mais pour autant, la vallée ne fonctionne pas en « bande organisée », petite mafia structurée unitaire. Plutôt divers noyaux restreints, par territoires. Sur le dossier du 24 septembre, ce sont trois frères du bassin clusien qui géraient le trafic. Et au-dessus ?

2 kg par mois, 4 500 E mensuels : Des fournisseurs principalement. Pour le cannabis, probablement venu des grandes villes comme Lyon, Grenoble, Genève. L’héroïne, de moins en moins chère, gagne du terrain. « Il faut savoir où s’arrêter, il vaut mieux « habiller » quelqu’un pour 5 ou 6 ans. Sinon après il faut remonter au Maroc, en Hollande, et on n’a pas forcément les moyens humains de le faire », pointe le chef d’Escadron Allamand.


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