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Les déboires de la DPJ en 2012

Publié le 28 décembre 2012 par Veritejustice @verite_justice

Capture d’écran 2012-12-27 à 19.46.19 Certains publicise la DPJ alors que d’autre l’a dénonce!

Pour une sixième année consécutive, la campagne de Noël annuelle au profit des Fondations des centres jeunesse s’est déroulée durant la semaine du 12 décembre. Des reportages d’Harold Gagné ont été diffusés à TVA et le Journal de Montréal a également publié des histoires.

Au total, 37 186 $ ont été amassés.

Ces sommes sont sans compter les dons en matériel et en service, par exemple des billets pour les matchs des Canadiens, des cours de musique, des étuis de guitare, des cahiers de musique et autres, dont nos jeunes profiteront.

Ok tassons Harold et parlons maintenant des vraies choses

Commençons avec le bilan de l’année 2012 de la DPJ: Cliquer ici

L’histoire de Sarah ou autres parents aux prises avec la DPJ: Cliquer ici

Abus de pouvoir ? Cliquer ici

Des médecins du Centre de reproduction McGill ont créé un véritable enfant de la DPJ

Un ex-chef éducateur de la DPJ coupable: Cliquer ici

L’affaire Shaffia, la DPJ en prend plein la gueule: Cliquer ici

Une propriétaire de garderie en milieu familial poursuit la DPJ: Cliquer ici

Le père de Rébecca Lévesque, l’adolescente morte dans des circonstances troubles à l’intérieur d’un centre jeunesse en février 2011, entame une poursuite d’un million de dollars contre la DPJ: Cliquer ici

Une poursuite civile de 930 000 $ intentée contre la Direction de protection de la jeunesse et le Centre jeunesse de la Mauricie pour avoir laissé deux enfants dans la famille d’accueil de Marcel et Louise Guy dans les années 90 en dépit d’un signalement et d’indices probants d’abus sexuel. Cliquer ici

Sauveuse ou dévoreuse ? Pour le savoir cliquer ici

L’ex juge Andrée Ruffo revient à la charge: Cliquer ici

Personnel non qualifié, rapports de visite bâclés et pressions pour falsifier des rapports, les choses ne tournaient pas rond au Centre La Transition Cliquer ici

Évidement nous pourrions mettre encore plusieurs liens vers des histoires qu’il serait bon de faire la lumière mais certains croient que la DPJ est au dessus des lois.

Et si on regardait à l’aide d’un jugement encore tout chaud de 2012 ?

[1] Faisant suite à des relations sexuelles consensuelles, la naissance d’un enfant autorise-t-elle la mère à intenter une action en dommages contre le père?

[2] L’employeur de ce père peut-il être solidairement responsable de ces dommages si la mère a eu ces relations dans le cadre d’un mandat général d’assistance que son employé avait envers elle?

[3] Ces questions sont moins simples qu’il n’y paraît.

LES FAITS 

[4] Peter Fergus (le défendeur) travaille pour Batshaw Youth and Family Centers (Batshaw) à titre de travailleur social.

[5] À l’été 2011, dans le cadre de son travail, le défendeur rencontre la demanderesse afin de prendre en charge le dossier de son enfant mineur. Le défendeur aurait pris connaissance du dossier sociomédical de la demanderesse que la défenderesse conserve à son sujet. Ce dossier contiendrait la description d’une femme émotionnellement fragile et vulnérable.

[6] Bien que marié et père d’un enfant de 6 ans, le défendeur développe, au fil des semaines et des mois, une relation intime avec la demanderesse. Cette dernière devient enceinte d’un enfant dont le père serait le défendeur.

[7] Le défendeur refuse de reconnaître la paternité et utilise des menaces et subterfuges pour éloigner la demanderesse.

[..]

[12] La procédure introductive d’instance est minimaliste. Il est impossible pour le Tribunal de définir, sans deviner, ce qui est reproché précisément aux défendeurs.

[..]

[19] En regard du défendeur, bien qu’il ait eu accès au dossier de la demanderesse, les fréquentations qu’il a engagées avec cette dernière sont de part et d’autre libres et  volontaires. Compte tenu de la fragilité de l’état de la demanderesse, la relation pourrait, dans des circonstances très précises, générer une responsabilité de sa part.

[20] Le défendeur a-t-il abusé d’une situation qu’il connaissait en raison de ses fonctions pour charmer la demanderesse et obtenir une relation qu’il n’aurait pas autrement obtenue? Cette situation est possible, bien que la procédure introductive d’instance n’en fait pas grand étalage. Elle ne laisse place qu’à un mince filet de preuve pour lequel le Tribunal doit, pour le moment, donner la chance à la demanderesse sur cet aspect.

[..]

[28] Or, la procédure introductive d’instance a été menée devant la chambre civile alors qu’elle aurait dû, suivant les exigences de fond et de procédures, se retrouver devant la chambre de la famille, contre le père uniquement.

Pour lire l’intégral du jugement: Cliquer ici

Commentaire final

L’article 35 de la Loi sur la protection de la jeunesse cite:

35. Le directeur et toute personne qui agit en vertu des articles 32 ou 33 ne peuvent être poursuivis en justice pour des actes accomplis de bonne foi dans l’exercice de leurs fonctions.

Maintenant il semble que la Cour Supérieure ne pénalise pas non plus la DPJ si un de ses intervenants utilise de son autorité et menaces pour avoir certains bénéfices sexuels et mettre une femme enceinte.

En bref la DPJ semble effectivement au dessus des lois et encore en 2013 Harold Gagné fera de beaux reportages pendant la période des fêtes…..

Conseil: Lorsque la DPJ frappe à votre porte téléphonez donc à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse au lieu des médias.


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LES COMMENTAIRES (1)

Par aline
posté le 02 octobre à 23:54
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Histoire sordide d’un petit enfant au Québec, http://affairesfamiliales.wordpress.com/2013/08/01/lhorreur-au-canada-la-dpj-services-sociaux-abuse-sexuellement-des-enfants-jusqua-les-rendre-fous/comment-page-1/?utm_source=dlvr.it&

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