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Christine Hart décrit la dure vie des mannequins dans son livre « Lo que las modelos callan »

Publié le 28 décembre 2012 par Bypeople_fr @bypeople_fr

L’ancien mannequin Christine Hart a publié très récemment un ouvrage intitulé Lo que las modelos callan (Ce que les mannequins ne disent pas). A travers ce livre, Christine Hart offre une vision très dure du milieu de mannequinat. 

christine hart

Lo que las modelos callan, nous fait part du parcours de l’ancien modèle Christine Hart au sein du monde du mannequinat. Christine Hart est un modèle espagnol d’origine allemande qui a commencé sa carrière assez tard. En effet, cet ancien modèle est arrivé dans le monde de la mode à l’âge de 25 ans, après l’obtention de son diplôme en droit.

Christine Hart dénonce dans son ouvrage d’une part la dictature de la minceur que subissent les mannequins. Cette volonté de l’industrie de la mode de ne garder que des filles à la taille 34, n’était pas aussi grande dans les années 80. L’ancien modèle estime alors que cette minceur de l’extrême se fait ressentir sur les podiums « On ne sait plus si ces filles sont des robots ou des mannequins. La plupart n’ont que la peau sur les os et aucune d’elles ne sourit, ce qui n’arrange rien ».

L’ancien modèle évoque également le rapport entre les mannequins et les photographes. Christine Hart déplore la totale soumission des modèles devant l’objectif « Les mannequins sont trop naïves et elles ont tendance à se sentir en position d’infériorité lorsqu’elles travaillent avec des photographes célèbres. Elles se croient obligées de leur plaire, elles rêvent de devenir leur muse, pour obtenir faveurs ou privilèges. En général, elles cèdent à leurs fantasmes, qui naissent souvent pendant les séances photo« .

L’ancien mannequin fait également part de ses nombreux voyages. Elle dévoile alors les différences entre l’Europe et les Etats-Unis. Christine Hart explique que les agents de mode sont beaucoup plus exigeants à Manhattan. Elle évoque également les nombreux médicaments qui circulent assez facilement dans certains quartiers fréquentés par les mannequins comme Soho.

Christine Hart évoque ensuite une anecdote originale qui a eu lieu lors d’un voyage en Lybie « J’ai eu la peur de ma vie ! En théorie, on allait à Tripoli pour défiler à l’ambassade espagnole afin de promouvoir la mode occidentale. Mais en réalité nous avons atterri au milieu du désert et nous nous sommes retrouvées enfermées dans un bunker, devant le colonel Kadhafi en personne. »

L’ancien modèle finit par déplorer la transformation qu’a connue le milieu du mannequinat, devenu aujourd’hui beaucoup plus populaire que dans les années 80. Ce changement a eu pour effet néfaste de créer une profession basée sur la rivalité entre des jeunes filles prêtent à tout pour connaître la gloire et la célébrité.

Sonia Semere


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