1 milliard d'euros pour jouer aux échecs

La compagnie maritime Royal Carribean Intl. a commandé la construction d’un nouveau géant des mers du type Oasis.
Coût : 1 milliard d’euros.
Que faire en croisière ?
Rien, sinon profiter du voyage . . . et jouer aux échecs.
Les salons feutrés des croisières du début du XXème siècle avec leurs sièges en cuir et jeux d’échecs en bois - et on se souviendra de la nouvelle « le joueur d’échecs » de Stefan Zweig qui se déroule à bord d’un paquebot - ont laissé la place aux échiquiers géants en plastique placés sur les ponts.
C’est un peu triste.
Reste le plaisir de la langue française !
Par un habile raccourci, il est permis de dire qu’il aura fallu 1 milliard d’euros pour jouer aux échecs sur le futur Oasis. Et vogue la galère (1).
(1) Origine de l’expression : L’image de la galère qui vogue est celle, toute simple, d’un bateau qui va sur l’eau. Laissons-nous emporter, nous dit ce dicton, et laissons arriver ce qui doit arriver.