J'allais le faire, et puis je ne m'étais pas assez décidé. Direction le Vercors pour une rando raquette ? Bon, c'est raté, il aurait fallu se lever un peu plus tôt, ou plutôt, être plus sûr de ces raquettes - j'ai plus l'habitude de l'avoir à la main qu'aux pieds. Je renonce, alors, mais décide de profiter malgré tout du beau temps (il fallait le dire avant de mettre le nez dehors). Direction, cette fois, les Monts du Lyonnais... Et puis, sur la route, la vallée du Rhône a l'air couverte d'une mer de nuages que surpasse le Pilat. Alors je change une nouvelle fois d'idée et me rends à La Jasserie pour faire les crêtes du Mont Pilat. Si ça se trouve, il reste de la neige, là-haut - on en voit un peu. C'est trop tard, j'ai laissé les raquettes, de toute façon. C'est ballot.
Arrivé à La Jasserie, c'est très blanc, en effet. Quel est le con qui a oublié les raquettes ? c'est moi. Tant pis. En revanche, il y a un vent abominable, hostile au point qu'on se demande ce qu'on a pu lui faire... Je monte dans la neige jusqu'au Crêt de la Perdrix. La vue est superbe, tout autour de la table d'orientation : Jura ? oui. Mézenc ? oui. Cantal ? oui. Rochecourbe ? oui. Sancy ? oui. Et les massifs alpins enneigés, magnifiques.
J'ai en tête l'idée d'aller manger au Crêt de l'Oeillon. Le vent y est plus terrible encore, sauf protégé de la Croix. Alors demi-tour, et un rocher rencontré plus loin fera office d'île propice. Un chien m'a suivi, pensant certainement que j'allais lui donner à manger, il a manqué un peu de patience. Retour un peu aléatoire à La Jasserie... et au chaud !