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Pour cette dernière édition en 2012, le tailgate souffle dans toutes les directions : Vikings, météo, scénarios pour les séries et honneurs de fin de saison. Allons-y donc sans plus tarder!
L’équipe cendrillon
Lors du tout premier tailgate de l’année, vos blogueurs se sont prêtés au jeu des prédictions et deux d’entre nous (incluant celui qui vous écrit) accordaient le premier choix du prochain repêchage aux Vikings. L’ami Nick T. identifiait même Adrian Peterson comme bust de l’année. Bon, nous étions dans le champ gauche, mais à notre décharge, qui avait vu venir les Vikings? Et qui aurait pu prédire une telle saison d’AP?
D’ailleurs, malgré les prouesses de Peterson, leur position au classement et le fait qu’ils détiennent la route directe vers les séries a de quoi surprendre. Qui sont les Vikings et comment peut-on expliquer leurs succès?
Statistiquement, les mauves ne sont pas transcendants. Ils pointent au 3e rang par la course grâce à AP, mais sont bons derniers par la passe (oui, oui derrière les Cards de l’Arizona!), ce qui peut s’expliquer par les migraines plus fréquentes que celles d’une femme mariée de leur seule arme décente, Percy Harvin. Défensivement, nous parlons ici d’une équipe de milieu de peloton, mais qui provoque sa part de revirements. L’excellent Jared Allen retournera au Pro Bowl, sauf qu’il doit davantage son voyage à Hawaii à sa réputation qu’à ses prestations sur le terrain, lesquelles se sont cependant raplombées dernièrement. Toujours une valeur sûre à l’intérieur de la ligne défensive, le gros Kevin Williams a rabattu 6 passes jusqu’à présent tandis que le LB Chad Greenway connaît une autre bonne campagne. Bref, il y a de bons éléments, mais personne qui ne traîne l’équipe sur ses épaules. C’est donc un bon jeu d’ensemble qui permet à l’unité défensive d’honorer sa partie du contrat.
C’est vraiment le jeu de course qui fait la différence. En ce sens, il faut absolument souligner l’excellence de l’ouvreur de chemin de Peterson, le fullback Jerome Felton, qui sera d’ailleurs au Pro Bowl. De plus, le Minnesota est doté d’une bonne ligne offensive, particulièrement le centre John Sullivan et le LT recrue Matt Kalil qui n’a pas mis de temps à s’imposer comme un des meilleurs à sa position névralgique. Cette ligne fut également épargnée par les blessures, ce qui n’est pas anodin lorsque vient le temps d’expliquer ses succès. Bref, l’équipe sait qui est sa superstar et s’est assurée de bien l’entourer. Brillant. Pour terminer l’analyse offensive, il faut souligner les 9 touchés du TE Kyle Rudolph, devenu la cible de confiance de Ponder dans la zone brune. Finalement, les North Stars excellent sur les unités spéciales, particulièrement en raison du pied de Blair Walsh, un des plus fiables du football cette saison. Une chose demeure néanmoins certaine. Cette équipe-là a nettement surpassé son niveau de talent et en ce sens, l’entraîneur-chef Leslie Frazier mérite de grosses tapes dans le dos pour son travail.
Honneurs individuels :
C’est le temps de l’année de remettre les honneurs aux élèves les plus méritants, donc allons-y sans plus tarder. Évidemment, vous ne vous gênez pas pour exprimer votre désaccord s’il y a lieu.
MVP : Adrian Peterson, RB, Vikings
Oui, oui, il y a Peyton Manning, Aaron Rodgers ou Tom Brady, mais combien de victoires Christian Ponder serait allé chercher avec n’importe quel autre RB?
Joueur défensif par excellence : JJ Watt, DE, Texans
Le genre de joueur qui neutralise une offensive à lui seul. En plus, il est juste assez baveux pour que je l’aime!
Recrue offensive de l’année : Russel Wilson, QB, Seahawks
Je ne veux pas trancher entre RGIII et Andrew Luck, donc je passe au plan B!!! Un peu lâche le blogueur? Oui, mais ça vous le saviez déjà! Sauf que mon choix se défend. Wilson a plus de passes de TD (25) que les 2 Wunderkids susmentionnés, sans compter ses 400 verges au sol et le fait qu’il n’a rien à envier à personne sur les jeux clutch en fin de match.
Recrue défensive de l’année : Luke Kuechly, LB, Panthers
Le gars mène la ligue pour les plaqués. Bon, c’est sûr que personne d’autre n’est capable de plaquer en Caroline, mais n’empêche, qui dit mieux?
Entraîneur-chef de l’année : John Fox, Broncos
Je n’ai jamais compris pourquoi il fallait surperformer avec une équipe poche pour mériter ce titre. Oui, il y avait du talent, mais, entre autres avec l'arrivée de Peyton, les questions étaient nombreuses à Denver en début de saison. Cependant, tous les ajustements ont été faits et le club s’améliore de semaine en semaine, tant en attaque qu’en défensive. Signe qu’ils sont bien coachés.
Tata de l’année : N’importe quel joueur des Jets!
Antonio Cromartie devra recevoir un lifetime achievement award un jour tandis que les conférences de presse de Rex Ryan tournent presque toujours à l’auto-flagellation. N’oublions pas Mark Sanchez qui s’assomme sur son propre O-Line et Santonio Holmes qui se blesse en donnant le ballon à l’adversaire. Et nous n’avons même pas parlé de Tebow…
L’attrapée de l’année : Jason Avant, WR, Eagles
Au moins les Eagles auront gagné quelque chose!
L’entraîneur-chef que l’on n’attend pas qui sera congédié : Lovie Smith, Bears
Les oursons rateront de nouveau les séries, encore en raison d’un effondrement en deuxième moitié de saison. Ceci fera en sorte que Lovie recevra son 4 %, mais il ne devrait pas chômer longtemps.
Scénarios éliminatoires
Si les 6 équipes qui participeront aux séries dans la AFC sont connues, leur classement n’est pas encore décidé, du moins pour les meneurs de section. Voici les possibilités pour chaque équipe.
Texans : Ils finiront premiers avec une victoire. En cas de défaite, ils seront troisièmes si les Pats et les Broncos l’emportent. Si une seule de ces 2 formations gagne, Houston terminera au second échelon.
Broncos : Une victoire leur assure un bye au premier tour, mais ils seront premiers de la conférence uniquement si Houston perd aussi. Une défaite combinée à une victoire des Pats leur vaudra le 3e rang.
Patriots : En cas de défaite, ils pourraient terminer 4e si les Ravens gagnent à Cincinnati. En cas de victoire, ils grimperont d’un rang si Houston ou Denver perd et remporteront la conférence si Texans et Broncos sont perdants
Ravens : Le mieux qu’ils peuvent faire, c’est de grimper au 3e rang en cas de victoire de leur part jumelée à une défaite des Patriots.
Colts : Assurés de terminer au 5e rang
Bengals : Assurés de terminer au 6e rang
Du côté de la NFC, la photo est encore un peu floue. La dernière semaine aura un impact majeur sur le classement final.
Falcons : Assurés de terminer au 1er rang
Packers : Une victoire leur assure un bye au premier tour. Une défaite combinée à une victoire des 49ers ou des Seahawks les repousserait en 3e position.
49ers : La division n’est pas dans la poche encore et en cas de défaite jumelée à une victoire de Seattle, San Francisco devra se contenter du 5e rang. Par contre, ils peuvent aussi espérer ravir le 2e rang au Packers si ceux-ci perdent et que les Niners gagnent. En cas de victoire, le pire qui peut leur arriver est de conserver le 3e rang.
Seahawks : Assurés de leur qualification en séries, ils pourraient remporter la division en cas de victoire jumelée à une défaite des Niners, ce qui les placerait au 3e rang de la conférence. Le 2e rang est même possible en cas de défaites de San Francisco et Green Bay (et évidemment d’une victoire de leur part). Sinon, ils ne peuvent descendre plus bas que le 5e rang.
Redskins : S’ils battent Dallas, ils gagnent la NFC Est et s’approprient le 4e rang. En cas de défaite, il faudra espérer que les Bears et les Vikings perdent aussi pour se faufiler au 6e rang
Cowboys : Scénario semblable aux Skins au niveau du titre de section, à l’exception que s’ils perdent, leur saison est finie
Vikings : Une victoire leur procurera le dernier wild-card disponible. En cas de défaite, il faudra que Dallas, Chicago et New York s’inclinent également pour que le 6e rang leur revienne
Bears : Ils devront gagner en plus d’espérer une défaite des Vikings pour s’approprier du dernier laissez-passer en vue des séries.
Giants : Sortez les chapelets. La division est hors de portée et il faudra une victoire des bleus jumelée à des revers des Vikings, des Bears et des Cowboys pour que les champions du Super Bowl aient une chance de défendre leur titre.
Rapport météo
Peu de choses à signaler cette semaine côté météo, il faut croire que Dame Nature s’est assez défoulée pour cette semaine. Les plus fortes probabilités d’averses de neige sont de 40 % et sont dans des endroits (Pittsburgh et Buffalo) où les parties n’ont aucune signification. Par contre, le vent pourrait faire des siennes sur la côte est, particulièrement à New York (Eagles-Giants) et Foxboro (Dolphins-Pats). Des vents soutenus de plus d’une trentaine de km/h ainsi que des rafales atteignant les 50 km/h compliqueront la tâche aux QB et aux botteurs.
Avec tout cela, vous êtres prêts pour les matchs du jour. Nick T. et Christophe auront des résumés pour vous plus tard aujourd’hui. D’ici là, bon football et bon party pour défoncer la nouvelle année!