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Avez-vous trouvé du gui pour ce soir ?

Par Joël Bruffin @joeltwitt38

Du temps des Gaulois, les druides allaient en forêt pour couper le gui sacré, le sixième jour de l'année celtique. Ils coupaient le gui en s'exclamant : « O Ghel an Heu » ce qui signifie littéralement « Que le blé germe ». Cette expression sera modernisée au Moyen Âge dans « Au gui l'an neuf ». En Bretagne, au XIXe siècle encore, les enfants allaient frapper aux portes des maisons bourgeoises en criant le « blé germe » et ils recevaient des étrennes.

Gui

Les druides considéraient cette plante comme sacrée en raison des vertus médicinales, ou même miraculeuses, qu'ils lui attribuaient. C'était le gui, arbuste de la lune, cueilli sur le chêne, qui était recherché. Le chêne était l'arbre du soleil qui symbolisait la force et la puissance.

En Europe du Nord, il est d'usage de s'embrasser sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie au moment du jour de l'an (à minuit précisément). La saison voulant que le gui abonde, on en cueillit dès le Moyen Âge pour l'offrir avec ce souhait : « Au gui l'an neuf », formule qui fut remplacée plus tard par « Bon an, mal an, Dieu soit céans » (soit dans la maison). Au XIXe siècle on disait « Bonne et sainte année, le paradis à la fin de vos jours », expression modernisée au XXe siècle en « Bonne et heureuse année ».


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