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Dis-moi, ça te dirait d'être mon ex demain matin?

Publié le 31 mai 2007 par Croquemadame
Vous souvenez-vous lorsque vous jouiez avec Ken? Allez ce n'est pas si loin...
Le jour où vous lui avez déboité la jambe, c'était réparable. Aujourd'hui, je tiens à attirer votre attention sur le fait que les garçons ne sont pas des poupées Matel et que chez eux, quelquefois, ce n'est pas "réparable".

Vendredi soir, Damien craque sur une très jolie fille. Il couche avec elle dès le premier soir. Le samedi matin, elle le jette direct et ceci après lui avoir donné une note... 7/10.
Et hop, du balais!
Pourtant, lui, il avait de l'ambition. Il voulait décrocher un 8, voire un 9 si les cieux avaient été plus cléments. Mais non, pas de seconde chance. Elle lui a expliqué que son groupe de copines et elle fonctionnaient ainsi. Envie de sexe? On trouve un homme, on couche, on le note, on le jette puis on commente le tout autour d'un brunch.
En plus d'être dérouté, Damien a peur... pourquoi? Parce qu'elles ont un Myspace, les garces. Va-t-elle rédiger un billet sur leurs ébats? Faire une vidéo à la Paris Hilton?
Je crois comprendre les origines du mal. Il vrai que vos papas ont fait comme cela avec nous. Et on en a bavé, c'est vrai. Débarquées après une nuit alors que ça aurait pu en durer 10.
Un juste retour des choses?
Là, n'est pas la question. Ok pour les ponctuels besoins de sexe. Là où je pousse un véritable coup de gueule, c'est sur la note!
Non, non et non! Ne leur faites pas ça! Vous abîmez le cheptel. Dorénavant, le petit Damien a tellement peur que ça lui arrive de nouveau, qu'il risque la panne et de se retrouver avec un "minuscule" 2/10.
Un peu d'altruisme : faites leur croire qu'ils sont des amants incroyables. Vous leur faites plaisir et comme de toute façon il n'y aura pas de second round, cela ne change rien pour vous.
Mais rassurez-vous, nous, les quadra seront toujours là pour leur redonner confiance.
Dites les pétasses, ça fait quoi de savoir que vos mecs-kleenex vont passer des nuits torrides chez votre mère?
Par Célestine Cabon

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