Ripper Street // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Créée par Richard Warlow (Waking the Dead, Mistresses), Ripper Street est une petite série en costumes assez réjouissante. Alors que la dernière production policière en la matière n'avait été que
déception (je parle bien évidemment de Copper), je trouve que Ripper Street remonte drastiquement le niveau. Outre le côté très léché et joli de la production, on découvre un Londres pourtant
déjà vu sous un angle d'attaque assez différent. Beaucoup de séries et de films ont déjà traité de Jack l'éventreur, mais personne n'avait pensé semble t-il à parler de l'après Jack. C'est en
tout cas ce que tente de nous raconter Ripper Street avec dès son premier épisode un tueur qui tente de se faire passer pour l'éventreur afin que ses meurtres passent innaperçu. Sauf que bien
évidemment cela ne fonctionne pas du tout. Ce premier épisode était très sombre mais aussi très intense. On sent qu'il s'agit d'une série qui a des choses à raconter et moi j'aime cela. Surtout
que son héros, l'inspecteur Edmund Reid, est un très bon personnage.
En avril 1889, six mois après la disparition de Jack l'éventreur, l'est de Londres commence à retrouver un semblant de paix inespérée après le règne de l'impitoyable tueur. Une bouffée
d'oxygène pour les hommes de la Division H, le district de police chargé de maintenir l'ordre dans le chaos de Whitechapel. L'équipe est composée de l'inspecteur Edmund Reid, un brillant
enquêteur hanté une tragique erreur du passé, et de ses fidèles camarades, le sergent Bennett Drake et le capitaine Homer Jackson. Ensemble, ils vont tenter de maintenant la justice dans cette
époque troublée.


Incarnant le héros, on avait déjà pu voir l'acteur dans Les Piliers de la Terre ou encore MI-5 sans pour autant que cela soit aussi bon pour lui que dans Ripper Street. Les personnages qui l'entoure sont globalement tous plus ou moins intéressants et je ne regrette pas du tout. J'ai bien aimé le personnage de Long Susan, notre grande mère de Maison Close à Londres. Ce personnage a du potentiel, surtout si elle commence à fricoter avec l'un des personnages de la série. Finalement, voilà donc un bon premier épisode. Je ne pouvais pas demander mieux pour commencer l'année britannique en termes de série. C'est aussi intelligent que joliment fichu. On n'a même plu l'impression de regarder une production télévisée par moment tant le côté léché de l'image est vraiment travaillé et l'ensemble cohérent de bout en bout. Et ce malgré quelques tendances qu'à la série à tendre vers quelque chose de peut être trop classique. C'est en tout cas de cette manière que je l'ai ressenti à mon grand damne. Je resterais jusqu'au bout des huit premiers épisodes de Ripper Street, c'est certain. Je ne suis pas prêt de laisser tomber une série aussi prometteuse. Peut-être sera t-elle mon remède à l'arrêt de Garrow's Law.
Note : 8/10. En bref, un très bon premier épisode. Belle surprise.