
LA TAXE BRUSQUE, ELLE (hommage à BREL et à la Belgique si chère à..bon, bref !)
C'était au temps où Hollande flambait
Dans l’émission de Ferrari bluffée
C'était le temps où Flamby médusaitAvec sa mesure sortie du gilet
Elle n’était pas dans les jolies vitrines
De son programme aux 60 points d’origine
Elle avait pris sans ambages le bus
Des cogitations du politicus !
Et très impériale
Portant haut son étoile
Elle faisait la guerre
Contre hauts salaires
Les nantis millionnaires
Les trop payés sur Terre
Elle pensait bien elle pansait rien
Mais fit élire le Corrézien
C'était au temps où Flamby nous sortait
Une jolie taxe au goût aciduléC'était au temps où Hollande voulait
Ratisser les voix des Mélenchonnais.
Un gros pavé qui brouillait l’officine
Des mesurettes d’un doux fiscal sans épine
Solferino en mangeait ses gibus
Et Cahuzac disait : Morbleu, mordicus !
La taxe impériale
Prendrait-elle dans sa toile
Trois quart de la sphère
Du sur-millionnaire ?
Ça aurait pu le faire
Ils n’l’ont pas laissé faire
Voulant garder blé sous nos cieux
Trop tard dira le Depardieu !
C'était au temps où Flamby déconnaitDevant Ferrari en jouant le Che
C'était le temps où Hollande sentait
La fin des cadeaux aux riches héritiers.
L’air des lampions exhibait sans sourdine
La fin des yachts, des rolls et des zibelines
L’air des lampions menaçait de stratus
Le beau ciel bleu des Rolex- Lapidus.
Mais bien qu’impériale
Le cœur dans ses étoiles
La taxe aux chimèresMourut sans lumière
Censurée par nos pères
Si sages et salutaires
Tous aussi gais comme le canal
Le Rupin garda le moral !
C'était au temps où Flamby se voyait
Robin des bois et super justicier
C'était au temps où Hollande chantait
Les vertus d'une frondeuse effrontée.