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Karaj - Pune (Inde)

Publié le 01 janvier 2013 par Malokoxice
Bonne Annee ! On espere que vous avez passe de bonnes fetes. Nous vous souhaitons nos meilleurs voeux pour 2013 !
Karaj - Pune (Inde)
Nous passons trois nuits a Teheran. Comme prevu, Hassan nous heberge, mais on ne s'attendait pas a y passer autant de temps ! Il a une passion: la montagne; il nous montre de nombreuses photos de son ascension du Mont Damavand (5671m). On passe une apres midi a la montagne, juste au nord de Teheran, enormement d'iraniens y vont soit en famille pour y passer un peu de bon temps comme nous, soit pour partir a l'assaut des sommets. Entrecoupe de batailles de boules de neige nous grimpons jusqu'a la deuxieme station (2500m) ou nous y montons d'ailleurs bien trop vite d'apres Hassan, c'est vrai on a la forme mais on ne prend pas garde au "mal des montagnes". La vue est abominable, on ne voit strictemen rien, il fait pourtant grand soleil, mais un immense nuage opaque recouvre entierement Teheran.
Karaj - Pune (Inde)
Nous prenons peur a l'idee de retourner la dedans. -Il y a toujours un espece de brouillard qui enlise la ville, meme lorsqu'il fait soleil tout semble plus ou moins gris; seule la pluie peut le faire disparaitre.- Nous commandons des bieres sans alcool et trinquons avant de redescendre par une telecabine. Le soir, sa soeur nous prepare un delicieux repas et court s'enfermer dans sa chambre avant meme que nous puissions lui dire merci. Apres le diner elle ressort brevement pour partir, on attend de croiser son regard pour la remercier: impossible.
Karaj - Pune (Inde)
Le lendemain, on part chacun de notre cote; Rob a un rdv de prevu avec une iranienne via le couchsurfing, moi, apres trente minutes dans Teheran je me fais inviter a une soiree par un genre de hippie iranien. Il n'est pas de Teheran mais reste ici 5 mois pour le snowboard, apres il ne sait pas. Je me retrouve dans un espece de village perdu dans les montagnes. C'est a environ 1h de la ville.
On passe le lendemain a chercher des cartons pour emballer nos velos pour l'avion, en vain. Les extra de bagages etant chers on donne des affaires a Hassan: the, rasoir electrique, mousse a raser, radio, riz, biafine...On charge les becanes dans le pick-up et Hassan nous depose a l'aeroport vers 17h. On a encore trop de poids, on balance les affaires surperflus: pantalons, chemise, PQ, feuilles cartonnes, 3 calebards, chaussettes y passent. Ce n'est evidemment pas un plaisir de jeter. On vide et trie nos sacoches, c'est un bordel d'autant plus que nous retrouvons des affaires trempees ou plutot moisies...! Ce n'est pas tout, nous enfilons aussi nos pyjamas thermiques qui pesent une tonne, on transpire alors comme des phoques. En gros, notre perimetre est mine, il y a danger de mort. On finit par se faire degager par un garde. Dans l'aeroport nous ne sommes pas a l'aise, pendant presque 4 mois nous avons voyage a vitesse relativement lente depuis la France, sur les ecrans lumineux on voit des destinations comme Los Angeles, Moscou... on en perd la tete.
Karaj - Pune (Inde)
Nous faisons emballer velos et bagages, nous nous en tirons avec 15 kg en trop; par chance le pouce moite de Rob efface par hasard le 1 du 15 ecrit au stylo sur le ticket. Ils n'y voient que du feu. On rentre dans l'avion equipes comme pour le grand nord: sous vetements thermiques, polaires, softshell (ca pese ces choses la!), on porte nos rack pack en bandouliere.
L'avion est une premiere pour moi, ca pousse bien ces engins ! On decolle vers 4h du mat, escale a Dubai ou on apercoit les isles artificielles depuis l'hublot, escale a Bahrein ou on y fait un somme puis arrivee a Bombay vers 16h. On recupere et remonte les bolides: selles abimees, roues voilee pour Rob, cable de compteur sectionne pour moi et dynamos tordues. Rien de bien mechant.
Karaj - Pune (Inde)
Impossible de faire le change Rial en quoi que ce soit. On a donc plus de cent euros qui reste en suspens. On enfile les sandales, je sors la chemise rose specialement gardee pour l'Inde et on sort de l'aeroport.
C'est dingue, bruit, chaleur, il y a aussi une odeur particuliere, un genre de melange d'epices et de salete. La circulation ne nous effraie pas, on est comme rodes, en revanche pas de doute le traffic est plus fou qu'ailleurs. Et chose que je ne savais pas, ils roulent a gauche. On roule jusqu'a 2h du mat a la recherche d'un hotel pas cher, on voit un nombre improbable de gens qui dorment a meme le sol sur le trottoire, on finit par atterrir dans un hotel dans le quartier Goregaon a 15 euros la nuit, on craque.
On passe 6 jours a Bombay, on fait un nombre impensable de trajets en taxi jusqu'a la poste restante situee au sud de la ville (40 km, 3h aller-retour). On essaye ausi de faire des soirees a Bombay: quatre echecs; a chaque fois l'entree de tel ou tel club est a 50 euros minmum et a 1h30 tout est ferme. Il n'y a pas de demi mesure, gros clubs chics ou rien. Pas de bars ou autres choses dans le genre. Le seul truc ou nous avons pu rentrer gratuitement proposait la biere a 10 euros, on a fuit. En sortant de l'aeroport on etait tombe sur un petit concert de rue, on n'en recroisera pas. On passe donc le reveillon de noel sur un muret, a trinquer du rouge.
Karaj - Pune (Inde)
La cuisine est delicieuse et coute une misere, la nourriture de rue est aussi excellente. Et attention, la main gauche c'est pas pour manger! Nous ne buvons pas l'eau que l'on nous sert au resto, c'est difficile d'autant plus que tous les plats sont epices et que dehors...bah il fait chaud! Mais on s'y tient pas mal. En fait on depense pas mal niveau boison du coup. Le the lui change completement, cette fois c'est un genre de the au lait avec je ne sais trop quoi dedans. On ne sait pas si c'est la nourriture le chaud ou autre chose mais nous avons tous les deux rapidement le ventre en compote. Cela dure environ quatre jours. Ce n'est pas la premiere fois mais c'est toujours aussi desagreale!
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Karaj - Pune (Inde)
On ne se deplace qu'en ricksaw (taxi a 3 roues sans portes, pas de volant mais un guidon), une voiture sur deux est un ricksaw (appele aussi touc touc). Nous sommes devenus des maitres en terme de negociation.
Ces six jours a Bombay nous montre une facette de l'Inde: la misere et la salete. Les rues sont tres sales et sentent souvent les egouts avec une pointe d'odeur d'epices et d'encens, d'inombrables dechets jonchent les bords de route, la nuit plein de rats rodent au milieu des misereux qui dorment sur le trottoire. Impossible de porter le regard autour de soi sans y voir un mourant de faim, maigre comme un mort.
Karaj - Pune (Inde)
On tente d'aller a Elephanta Island mas c'est en core un echec, plus de navettes, cette fois on en a marre; on decampe, on file vers Pune pour esperer y feter le nouvel an.
Nous faisons une etape de 130 km eprouvante. Nous montons dans les montagnes, il fait tres chaud et une cote nous tue. On doit s'arreter au mlieu pour eviter le coup de chaleur, on se contente de notre eau qui est bouillante et qui a le gout de pastille desinfectante. C'est ici que nous apercevons deux singes. En haut on se met de grands jus de cannes et on devalise le petit "resto". On pedale comme des machines, cerveaux debranches, jusqu'a Pune. On y essuie encore un echec, entrees bien trop cheres.
Niveau moustiques ce n'est pas tres violent pour le moment, il faut des fois en degomer 3/4 dans les toilettes pour etre tranquille mais ca va. Les moustiques vecteurs du paludisme ne sortent que le soir. Le soir une bonne dose de repulsif et s'est gagne.
Nouvelle du jour: quatre amis surmotives nous rejoignent a Bangalore. Ils arrivent le 19 janvier, nous allons faire la route jusqu'a Chennai avec eux. Nous avons hate de les voir ! Ils acheterons les velos sur places, en voyant la tronche des velos ici on se dit que ca risque d'etre sacrement drole.
Les autres photos, vous le savez, c'est par la


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