Emily Owens, M.D // Saison 1. Episode 8. Emily and… the Car and the Cards.
Ce que je me demande c'est comment Emily Owens peut parfois être aussi paradoxale. Elle peut être à la fois une série sympathique et cette chose désagréable. D'un côté on a notamment la voix off
d'Emily Owens. C'est surement le plus grand parasite de cette série même si c'est un ressort comique à la fin de cet épisode précisément. Un peu comme s'ils avaient compris que l'on peut
l'exploiter de manière humoristique. Disons qu'il ne se passe pas grand chose de passionnant dans la tête de notre héroïne. Surtout quand celle ci semble toujours aussi constipée. Car c'est un
des autres problèmes de Emily Owens. Je n'ai jamais l'impression qu'elle est heureuse. Un peu comme si tous les matins elle ne se levait jamais du bon pied ou encore prenait la vie du mauvais
pied tout simplement. Certes elle est amoureuse d'un amour pour le moment impossible mais la scène qu'elle va partager avec Will à la fin de l'épisode devrait la rassurer. Mais Emily Owens ne
semble pas prête à faire le premier pas, gourdasse comme elle est (et puis il faut entretenir la patience du téléspectateur).
Du côté des cas médicaux de la semaine, celui de cette jeune fille qui se retrouve avec un morceau de métal lui traversant le corps était assez sympathique. Non pas que j'apprécie les scènes qui
ressemblent plus à du Saw que de la série médicale de fond, c'était quand même pas trop mauvais. Cependant, quelle grossière erreur que de mettre des choses aussi grosses qu'une maison : du métal
dans une machine à IRM ? Ils veulent faire tout exploser ? Non, il ne se passe rien comme de part hasard. On ne peut pas trop en vouloir aux scénaristes de Emily Owens de ne pas connaitre leur
sujet. L'autre cas était celui d'une jeune mannequin qui va apprendre qu'elle a un cancer dans… le visage. Imaginez un peu le fou rire que j'ai pris en apprenant cette nouvelle. Et pourtant on ne
peut pas dire que ce soit ce qu'il y a de plus drôle, loin de là même. Mais disons que Emily Owens parvient à tourner cela au ridicule le plus navrant tout en restant hilarante. Un personnage un
peu débile sur les bords (une mannequin) qui a peur de mettre son visage (et donc son gagne pain).
Note : 4/10. En bref, encore décevant.