Magazine Journal intime

Jouer avec le feu

Par Kasey

      Bonne année... 2013.

... Qui dit nouvelle année, dit amoncellement de nouvelles résolutions. Et c'est la première année que je sèche. Non, que je sois parfaite ( loin s'en faut ) mais... ca m'a passée. 

Prenez par exemple : " ne pas dire de gros mots "... Ma grand mère soit dit en passant avait coutume de me dire : " c'est vilain dans la bouche d'une si jolie fille ". J'étais bien d'accord avec elle... cependant, on a tous des tics : rappelez vous, quand vous vous cognez ? bah ! ou quand un chauffard vous barre la route... immanquablement, vous dites " m***** " " p***** " " fais **** ". Un tic. 

Donc, je ne peux respecter une telle résolution.

Prenez par exemple : " être à jour régulièrement dans mes cours " Là, aussi, cela heurt un problème majeur... Depuis une semaine, j'essaye de bosser ( et le seul cours que je suis parvenue à réviser... c'était avec seulement trois heures de sommeil : mon cerveau est un winner ! dommage ce n'était pas le cours sur l'attention et le vieillissement sinon ca aurait été de bon augure ! ). Hier soir, en discutant avec une autre maman étudiante, on est arrivé à la conclusion que... un enfant c'est... du boulot.

Entre le premier post à la fin du mois d'aout 2012, et celui de ce soir, j'en avais écris beaucoup... mais... sans oser les mettre en ligne. Peut être que je perds cette habitude de me défouler... A moins que ce soit Bones ou quelqu'un d'autre qui fasse les frais de mes " sautes d'humeur ". lol 

D'ailleurs... il ne sait pas que ce blog existe... et il le saura probablement ce soir. Enfin, s'il est assez intelligent pour cela ( non que j'en doute... mais l'erreur est humaine XD ). 

Récemment une correspondante m'a demandée : " tu as déjà regretté ton choix ? " 

... J'ai douté pendant des mois... et ce qui est drôle, c'est que avant que je rentre de la maternité... Je ne m'étais jamais reposée la question de le placer en institution. Bones avait évoqué un soir le sujet et ca m'avait rendue triste... parce que finalement, quelque soit les choix qu'on fait, cela a des conséquences...

Et les conséquences les plus dures sont celles que j'avais pas prévu comme perdre deux personnes que j'aimais énormément ( et désormais être... indifférente ? en tout cas étrangère à leur existence ), être responsable plus ou moins d'une des TS de mon ex, et pleurer comme une gamine devant des photos ou des reportages du seul rêve pour lequel je me battais depuis trois ans ( sérieux ! J'avais jamais réussi à mettre autant d'argent de côté autrefois !!! j'y tenais quoi ! lol ).

Mais en fait... y a jamais de notions de regrets

Ce qu'on perd... finalement... on l'aurait peut être perdu autrement, à un autre moment...

Alors y a jamais de " et si... " 

Et quelque part, les priorités changent.

Et j'ai eu de la chance.

Mais 2013 s'annonce mouvementée avec beaucoup de questions en suspens... et pas forcément de réponse :

- une problématique pertinente de mémoire à trouver pour le DE et le Master

- des partiels en veux tu en vois là... avec séchage de cours obligatoires pour assister à d'autres cours obligatoires : paradoxe des études parallèles. 

- la question : continuer le M2 ? tenter l'inscription à d'autres " formations " ? interim libéral ? hospitalier ? 

- avec une amie cela fait déjà deux ans et demi, qu'on parle des villes que l'on veut visiter sur les endroits où l'on pourrait s'installer ( séparément puisqu'on n'a décidemment pas les mêmes gouts dans ce domaine loool ).

-  un ex sur le retour... et dans le pire des cas : une action en justice. 

-  l'ouverture des feux contre mon père

Et à côté, y a tous les bons côtés de la vie... ^^ dont un Crapaud qui dit de plus en plus de mots à mesure que les vacances continuent, qui renouvelle bétises après bétises ( et m'empêche gentilment de réviser... et redéfinie agréablement ma notion de " patience ".).

Après une longue conversation avec ma mère au restaurant... j'en suis venue à une conclusion : pourquoi j'ai jamais rien espéré ? pourquoi j'imagine jamais d'après ? 

Ma mère m'expliquait et finalement, comme beaucoup d'autres jeunes femmes de ma connaissance, que chaque homme représentait pour elle : l'homme de sa vie. Celui qu'elle pourrait épouser s'il se montrait à la hauteur, s'il était finalement capable de lui décrocher la lune, comme un Hercule qui accomplirait 12 lourds travaux pour une récompense bien maigre. 

Et moi jamais. Enfin, peut être quand j'avais 13 ans... et avant de voir le seul garcon qui m'intéressait à l'époque danser avec toutes les plus belles filles du bahue... Et me dire à la fin de cette boom ( à c'était le bon temps, bien avant les skins parties et autres soirées dont le concept m'est étranger ! lol ) que les garcons étaient tous bêtes et que les histoires de contes de fées que ma mère me racontaient c'était du flanc ! 

Allergie massive aux histoires qui finissent bien et qui peut être explique que La nuit des temps de Barjavel est une des plus belles histoires d'amour ou encore La Reine Margot d'Alexandre Dumas... Ou que j'ai tué toutes mes héroines de romans !

Et moi, j'attends rien.

Ca me parait étrange. 

C'est comme vivre encore dans mon Monde de Petite Fille de 6 ans qui disait " je veux pas de mari ! " parce que se disputer pour une tranche de saucisson mal coupée m'avait certes fait rédiger une super dissert lol mais j'avais trouvé cela d'une stupidité sans nom.

Dès que j'ai fini mes révisions, je tache de retrouver ces fichus articles, comme je l'ai promis y a 4 mois, et de vous mettre les dernières conférences ( je les ai promises aussi à quelques étudiants de ma promo... donc bon ! ).

Voilà, finalement, c'était moins dure que je ne pensais d'écrire à nouveau dessus, 

Cassandra.

PS : et changer à nouveau le look de ce blog... j'aime plus.


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