Raphaël, Giulio Romano et Luca Penni au Louvre

J’ai revu hier soir au Louvre l’exposition Raphaël, les dernières années ⁽¹⁾. J’avais cette fois-ci préalablement à ma visite téléchargé l’application sur mon iPhone. Les commentaires de celle-ci sont très intéressants et permettent de bien mieux appréhender l’œuvre de Raphaël en la resituant dans le contexte de l’époque. Un seul regret pour cette application : on ne peut pas agrandir les images pour en consulter les détails avant ou après la visite.

J’ai continué par l’exposition Dessins de Giulio Romano, élève de Raphaël et peintre des Gonzague. Celle-ci se trouve dans l’aile Sully, mais aucun fléchage n’est présent pour l’atteindre ! malgré mes visites assez fréquentes au Louvre, confrontée au dédale des salles

j’ai dû demander à plusieurs reprises ou se trouvaient les salles Mollien. De surcroît, les dessins sont assez mal exposés pour être appréciés pleinement.

En revanche, un très bon fléchage permet d’arriver sans encombre dans les salles consacrées à Luca Penni, un disciple de Raphaël à Fontainebleau, dans l’aile Richelieu ; à croire que la gestion des différentes ailes du musée ne soit pas identique ! En outre, les œuvres y sont très bien exposées et au moment où je m’y suis trouvée, il y avait beaucoup moins de monde dans cette partie du musée, la visite en était d’autant plus confortable. Alors que l’exposition consacrée à Giulio Romano présente des dessins préparatoires aux peintures de l’artiste, celle consacrée à Luca Penni montre la nouvelle approche des artistes de Fontainebleau, qui mêle représentation de l’Antiquité et érotisme, dans de nombreuses gravures, eaux-fortes, et au burin par exemple. Il semble que Luca Penni soit l’initiateur du développement des eaux-fortes et autres estampes pour faire connaître ses œuvres et celles de ses contemporains.

Ces trois expositions se terminent le 14 janvier.

Site

1. Voir l’article précédent Raphaël, Chypre et le département des arts islamiques au Louvre [↩]