Si vous n'avez toujours pas la réponse à ma petite devinette, voici un nouvel indice à travers la description croustillante de "la maison" de Mme Gourdan:
"Les «maisons» connurent à cette époque une perfection et un luxe inégalés, influencées par les mœurs de la Cour, elles étaient merveilleusement installées. Pidausat de Mairobert, l’auteur présumé de L’Espion Anglais raconte la visite qu’il fit en 1776 au Sérail de Madame Gourdan où ne manquaient ni la piscine, ni la salle de déguisements, ni même le «laboratoire» où un choix de fouets et de verges attendait les amoureux affaiblis. «C’est prodigieux», écrivait l’inspecteur de Police Marais, dans un rapport, combien on use de balais dans les maisons publiques. Il n’y en a pas aujourd’hui où l’on ne trouve pas force poignées de verges toutes prêtes pour donner aux paillards refroidis la cérémonie; et cette passion devient furieusement à la mode.»
La maison de Madame Gourdan avait mieux encore pour réveiller les «natures paresseuses», entre autres certaines pastilles à la Richelieu qui rendaient folles d’amour pendant plusieurs heures les femmes les plus vertueuses. On signale déjà la vente dans ce sérail bien tenu de «redingotes» dites d’Angleterre à l’usage des clients prudents! Dans le salon de Vulcain, se trouvait un siège d’amour plus compliqué et plus ingénieux que celui qu’on pouvait admirer il y a quelques années au Chabanais. Dès qu’une femme s’asseyait dans cet étrange fauteuil, le dossier basculait en arrière et la victime se retrouvait, jambes atta-chées, prête à subir tous prête à subir tous lesoutrages. Plusieurs viols eurent lieu grâce à cet appareil que la Gourdan louait, fort cher à ses meilleurs clients."