Un souffle dans la nuit,
Incite la lune
À déshabiller
Toutes choses liées au soleil noir.
La mémoire comme une prière
Demande pardon
De trop de misère
De trop de détresse.
Un tourbillon de visages
Là-bas
Ouvre la porte de l’immensité.
Une lumière s’invite
Elle glisse par la lucarne du ciel
Vers d’autres rayonnements.
Oublier ce monde
Et tous ses rivages
Oublier le vent
Et les nimbes de la nuit.
Oublier l’inachevé.
Au bout du chemin,
Après l'orage
On peut voir à la source du vent,
Un horizon bleuté