The Transporter - The Series // Saison 1. Episode 11. Double je.
En confiant l'écriture de cet épisode à Steve Lightfoot (The Crimson Petal and The White, Noir), The Transporter s'est adoubé d'une chance assez étrange : celle de faire un épisode assez potable.
Je ne m'attendais pas vraiment à apprécier cet épisode de la série, étant donné que depuis le début elle enchaine les déceptions mais force est de constaté qu'il y avait un mieux sauf dans le jeu
des acteurs. Cette fois, Frank livre une jeune hackeuse associable et n'en faisant qu'à sa tête à un trader qui veut exploiter ses talents pour faire quelques petites modifications sur ses
comptes bancaires. Tout cela est rapidement fait jusqu'au moment où ils vont se retrouver poursuivis par une horde de méchant et Carla kidnappée. Même si je trouve gros comme une maison le
kidnapping de Carla (c'était un peu le Charlie de The Transporter quand même), c'était un rebondissement assez efficace qui donne tout de suite à l'épisode un sens différent. Ce n'est pas pour
autant que la série se repose sur ses lauriers alors que la menace Juliette Dubois fait elle aussi son apparition.
Bizarrement, cet épisode ressemblait beaucoup plus à un season finale qu'à un avant dernier épisode de saison. Il n'y a aucun cliffangher, si ce n'est de voir Juliette et Frank siroter des
cocktails dans une barque à deux francs six sous. Juliette Dubois révèle donc enfin sa vraie identité. Non ce n'est pas une folle adepte de l'amour avec les objets métalliques que sont les
voitures mais bel et bien une fliquete de la DCRI. Elle nous aura bien mené en bateau tout de même, et je ne sais pas vraiment pourquoi tout cela fini autant en queue de poisson finalement car il
n'y a rien d'autre en termes d'intrigues de la saison à raconter. Mais nous allons surtout découvrir qu'elle travaille avec un membre corrompu de cette organisation française qui rêve d'éliminer
Frank Martin et toute son équipe. C'était une bonne occasion pour faire appel à notre bon ami Tarconi qui va enfin servir à quelque chose. Je retiendrais cependant l'accent de François Berléand
au moment où il dit "Gun". Je n'ai pas tout de suite compris ce qu'il voulait dire mais une fois que cela était fait, j'ai pouffé.
Note : 5.5/10. En bref, un agréablement sympathique épisode n'adoptant pas la diarhée des précédents. Bonne idée, mes intestins remercient les scénaristes.