Nicolas Sarkozy pose 3 conditions à sa présence à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin. Rama Yade, secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, les indique :
"Trois conditions sont indispensables pour qu'il s'y rende: la fin des violences contre la population et la libération des prisonniers politiques, la lumière sur les événements tibétains et l'ouverture du dialogue avec le dalaï lama.
La Chine sans les droits de l'Homme ne sera jamais une véritable grande puissance. Nous ne voulons pas donner de leçon, mais nous demandons que la Chine tienne ses engagements (...) Si la Chine ne relève pas le défi des droits de l'homme, les Jeux se résumeront aux événements du Tibet".
[Il] prendra sa décision au regard de l'évolution des événements actuels et s'exprimera après avoir consulté nos partenaires européens, car il parlera alors en tant que président en exercice de l'Union européenne".
Le dialogue avec le dalaï lama devra porter sur la reconnaissance de l'autonomie tibétaine et de l'identité spirituelle, religieuse et culturelle des Tibétains.