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Sautons aux conclusion : Packers-Vikings

Publié le 06 janvier 2013 par Sixverges
Sautons aux conclusion : Packers-Vikings
Ceux qui espéraient du suspense au Lambeau Field n'ont pas été servi alors que les Packers ont sorti les gros canons pour disposer des pauvres Vikings dans la tundra gelée du Wisconsin.
Aaron Rodgers a enfilé sa plus belle tuque et les Packers n’ont jamais été en danger dans une victoire facile de 24-10 contre les Vikings du Minnesota qui, pour l’occasion, envoyait dans la mêlée un quart tout vert en remplacement de Christian Ponder, blessé au bras.
Joe Webb, le quart mobile de UNLV, a été très mauvais pour les mauves et la non-menace de son bras a guidé les Vikings vers un gouffre duquel il était impossible de sortir après une demie.
Le pointage n’illustre pas à quel point le match n’était pas serré. Tout le monde savait que les Packers allaient gagner après deux quarts. Voici comment le tout s’est déroulé.
Premier quart
L’ère Joe Webb débute (peut-être). C’est le premier quart depuis 1950 a débuté un match des éliminatoires sans avoir lancé une passe en saison régulière. Prometteur.
Sans surprise, Adrian Peterson court sur le premier jeu du match. J’aurais parié la maison que je n’ai pas là-dessus.
Sur le troisième essai, le jeu s’en va nulle part sur la feinte de remise, mais Joe Webb sauve les meubles avec ses jambes, se sauve du traffic et VLAN, premier jeu Joe Webb. Heu… WOW !?!
Encore un troisième essai après 8 courses en … 8 jeux. Webb n’a pas le choix et doit lancer le ballon, directement sur le sol trois pieds devant Michael Jenkins. Les Vikings doivent se contenter d’un placement sur la première séquence, 3-0 VIKINGS via le pied de Blair Walsh.
Les Packers ont la réplique timide. Après une belle passe de Rodgers de sept verges, la séquence stagne devant la pression des Vikings. 3 and out PUNT.
Après une belle course de Webb, encore, rien de très à signaler à part que le dit Webb a réussi sa première passe, sauf qu’on PUNT quand même.
Les Packers trouvent du rythme et c’est Harris avec un gros gain de 16 verges qui donne le ton. D’ailleurs, une chance qu’il est là Harris parce qu’il fait tout – petites courses, passe piège, blocs et une souris verte. Il va jusqu’à la porte des buts et même Ryan Grant a mis la main à la pâte. C’est 2008 en boucle chez les fromages.
Coup de théâtre, McCarthy va à la reprise et finalement, Harris a traversé la ligne des buts par le bout d’un de ses dreads. TOUCHDOWN PACKERS, 7-3.
Ceci nous trimballe jusqu’à la fin du quart.
Deuxième quart
Ça reprend avec un scramble de Webb qui ne fait absolument pas confiance à son bras, c’est un brin ridicule – mais premier jeu. Sauf que Clay Matthews commence à comprendre et Matt Kalil ne peut pas sauver les meubles à tous les jeux. Les Packers ramassent Webb sur deux jeux consécutifs, PUNT.
Le Harris Show est de retour pour la suite, je pense que les Packers ont trouvé une nouvelle façon de faire avancer le ballon et ça fonctionne très bien. Mais Jared Allen n’entends pas regarder le tout avec les bras croisés et il enfonce son garde sur Rodgers, ça fonctionne pour un sac. Troisième essai au milieu du terrain et les Vikings donnent juste assez de terrain à Jennings qui est arrêté ensuite. PUNT
Webb lance la séquence avec un play-action et une horrible passe, misère. Sans surprise, la course stagne ensuite, 3 and out PUNT.
Les Packers commencent à faire ce qu’ils veulent. Après un gros jeu du TE Crabtree, Rodgers enchaîne avec un gros play-action et les Packers sont dans la zone des Vikings en deux jeux. Le froid casse un peu le synchronisme et la séquence va au quatrième essai et 5 verges. Les Packers y vont… et c’est converti jusqu’à la porte des buts par Greg Jennings. Fa-Ci-Le.
Les Vikings dressent le mur et freinent les Packers trois fois en ligne. PLACEMENT PACKERS 10-3
Belle surprise de la défensive des Vikes qui se tient debout, malgré Joe Webb.
Webb envoie le ballon environ 40 verges devant Jerome Simpson qui avait pourtant de la place conte Woodson. Est-ce que Peterson peut jouer QB?
Sur le troisième essai, les Packs font reculer le jeune Webb, encore du gâchis. PUNT
Pause Pub : Les Sandiwchs déjeuners de Special K – ça a l’air épouvantablement mauvais.
1m48 à jouer pour les Packs, qui démarrent ça avec un plomb dans les mains de Jordy Nelson et 23 verges plus tard, ils sont dans la zone des Vikings. Rodgers découpent les Vikes, deux passes plus tard les Packs sont de retour à la porte des buts.
Cette fois, le mur mauve ne peut rien contre John Kuhn. TOUCHÉ PACKERS 17-3
Avec 34 secondes à faire, Leslie Fraser attaque en l’air et c’est un brin pathétique. Aux vestiaires tout le monde.
Troisième quart
Les Packers démarrent la demie avec le ballon, en plus. Les Vikings ont 6 passes aériennes en première demie. S-I-X ! Rodgers, lui, est 14 en 18 pour 205 verges.
Sur un troisième essai, Rodgers trouve encore son receveur, cette fois pour 19 verges et on retourne dans la zone mauve.
Dujuan Harris est encore en feu apparemment, passe piège et les Packers retrouvent la zone rouge en quatre minutes. Mais les Vikes reprennent les bonnes habitudes et freinent les Packers, sauf qu’ils sont 12 sur le terrain pour le placement. Premier jeu Packers et une GROSSE gaffe des mauves.
Rodgers n’en demandait pas tant, un seul jeu suffit et John Kuhn retourne dans la zone des buts sur une passe piège. TOUCHDOWN PACKERS 24-3
Un match à sens unique.
Joe Webb double ses verges par la passe sur le deuxième essai avec un gain de 13 verges. Champagne tout le monde, surtout que AP gagne le premier jeu avec une course de 1 verge. Les mauves sont en vie (mettons).
Ça roule un peu pour les Vikings qui traversent le milieu du terrain, mais un 4e essai et 3 verges se pointe le bout du nez. Fraser envoie son offensive sur le terrain, pas le choix. Et c’est un flop, FUMBLE recouvert par Clay Matthews. Ballon aux fromages.
Les Packers sont conservateurs à la reprise, sans surprise. 3 and out PUNT.
Les Packers donnent les zones courtes, alors Webb court et donne l’illusion de créer des jeux, mais c’est du vent. Les Vikings sont de retour dans la zone des Packs, timidement, avant de voir Webb lancer une INTERCEPTION en courant dans les mains de Sam Shield. Ridicule…
Heureusement, ne reste qu’un quart.
Quatrième quart
Un autre 3 and out des Packers, mais vraiment, ils ont le pied sur le frein un peu. La menace Webb est inexistante. PUNT … suivi d’un FUMBLE des Vikings et les Packers sautent sur le ballon. Quand ça va mal.
Donc Rodgers reçoit un don d’une nouvelle séquence cette fois dans la zone des Vikings, du bel ouvrage sans trop suer. Mais l’effort n’y est pas, 3 and out PUNT pour de bon cette fois.
Webb part ça avec une bombe pour, well, personne à moins de dix verges. Ensuite, rien du tout, vraiment. 3 and out PUNT.
Je vous épargne les détails, mais les Packers font un dégagement. Y fait froid et c’est un peu long à vrai dire.
Les Vikings espèrent encore, sur un 4e et 4 au milieu du terrain. Joe Webb lance la roche dans la couverture, un autre pétard mouillé. Ballon Packers, ZZZzzz.
Je vous avais prédit le match le moins serré de la fin de semaine, mais je n’imaginais pas à ce point.
Les Packers ne refont rien et on se console en regardant le tableau qui indique 4 minutes à jouer.
YES – Garbage time TOUCHDOWN des Vikings et Joe Webb va gonfler ses stats avec un long passe et course de Jenkins. 24-10
3m38 à jouer, les Packs y vont pour tuer le temps et se réchauffer, essentiellement.
De ce fait, les Vikings brûlent leurs temps morts et on passe les deux minutes à jouer.
Après une belle passe de Rodgers et une petite course, les Packers vont dégager avec une trentaine de secondes à jouer. C’est terminer les amis, les Vikings sont passés en touristes à Lambeau.
Notes d’après-match
On ne pensait pas dire ça un jour, mais Christian Ponder a manqué aux Vikings. Son contrôle du jeu et ses gros troisièmes essais font la différence quand Peterson est un peu ralentit et Joe Webb, dans le rôle, avait plus l’air d’une poule sans tête que d’un quart de la NFL. Sa première demie a été pitoyable et la deuxième pas tellement mieux, malgré la passe de touché bidon. Vraiment l’un des pires départs de QB que j’ai vu de mon vivant.

De l’autre côté, Aaron Rodgers a fait sa petite besogne avec un match sobre, mais sans faute. Il faisait froid, les Packers n’ont jamais été menacé et Rodgers a fermé les livres lorsque nécessaire.
Pour le reste, même Adrian Peterson n’a pas été en mesure de faire de miracles. Un match vraiment sans histoire, à sens unique pour les Packers. Un brin décevant après l’affrontement de la semaine dernière, mais prévisible quand on sait qu’en éliminatoires, le meilleur quart repart souvent avec les accolades.

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