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De l'ambivalence des sentiments

Publié le 07 janvier 2013 par Julie Fragmentsdereves @ulije
Je nourris des sentiments ambivalents au sujet de mon mariage.
D'un coté, j'ai hâte de voir ces deux jours arrivés, hâte de découvrir le résultat de toutes mes idées saugrenues, hâte de découvrir Lefiancé en habit de lumière, hâte d'enfiler cette robe blanche qui m'attend sagement , hâte de dire Oui...

De l'ambivalence des sentiments

Lara Hotz

D'un autre côté ce statut de fianciée au long court me plait assez.
j'ai adoré ces mois et ces mois a simplement rêver et fantasmer ce jour-là sans qu'il soit question d'argent ou de contrainte techniques, sans que les envies des uns et des autres ne viennent polluer mes envies... Bref quand le mariage n'était qu'un fragment de rêves parmis tant d'autres.
J'aime bien ces moments où avec Lefiancé nous y rêvons à haute voix, quand je planche sur le plan de notre cérémonie ou que les invités nous redemandent pour la nième fois la date (en fait le STD ça sert à rien...) et comment ils doivent s'habiller.
Bien sûr qu'il y a quelques mois j'étais impatiente de commencer les préparatifs, bien sûr qu'aujourd'hui certains aspects des préparatifs me barbent carrement, évidemment que les avis des uns et des autres sur tous les aspects du mariage en passant par la pièce montée jusqu'à la couleur de ma petite culotte m'agacent serieusement...
Mais cette petite parenthèse (à rallonge pour moi) est bien sympathique et je ne sais pas si j'ai vraiment envie d'en sortir !
Une fois ces deux jours achevés, il restera les souvenirs,bien sur, mais point d'alibi pour rester des heures sur les sites de mariage, pour rêver devant des robes de mariée hors de prix ou comparer minutieusement les longueurs de voiles sur Etsy...
Se marier, même si c'est quelque chose dont j'ai terriblement envie, c'est aussi sortir de ma zone de confort...
Etre le centre de l'attention, me faire mitrailler par un photographe, sourire et être parfaite tout le temps, ne pas se mettre en boule si quelque chose ne va pas, faire fi des crtiques des vieilles tantes aigries (et des autres), danser devant plus d'une centaine de paire d'yeux braquées sur nous...
Vous comprendrez pourquoi je préfère rêver tranquillement à ce jour-là : cela semble nettement plus simple...

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