Petroplus, F. Hollande, discours de vérité, soutien aux salariés

François Hollande était de retour à la raffinerie de Petit-Couronne, chez Pétroplus, un an “jour pour jour” après sa visite du 5 janvier 2012 lorsqu’il était en campagne présidentielle… 

Il a assuré le soutien de l’Etat français aux côtés des salariés réaffirmé que tout était mis en oeuvre fait pour la reprise de la raffinerie. Il a rencontré l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie en présence de nombreux élus socialistes dont Guillaume Bachelay, député de la circonscription.  Il était attendu dans l’Eure, à Louviers, pour une exposition consacrée à Pierre Mendès France.

François Hollande a donc rappelé que «nous ne pouvons pas aider n’importe comment» dès sa sortie de l’entreprise.  Selon lui, «l’Etat fera son devoir, il accompagnera mais il nous faut avoir un repreneur sérieux» tout en soulignant que «l’Etat ne peut pas être le repreneur et les salariés le savent».

Le Président de la République a notamment rappelé qu’il existait les «engagements européens» de la France. Et sans faire de promesses sans lendemain, il a martelé combien il convenait de tout faire pour chercher un repreneur dans les meilleures conditions

Les salariés se battent depuis plus d’un an pour leurs emplois et demandent une prolongation de trois mois de la date de dépôt des offres fixée au 5 février pour bien étudier les solutions de reprises. François Hollande a, lui, souhaité qu’on ait une solution à cette date du 5 février, ce qui serait de bon augure.

Petroplus emploie 470 salariés et a déposé son bilan le 24 janvier 2012 puis a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre 2012. Le Tribunal de Commerce de Rouen a laissé jusqu’au 5 février 2013 la possibilité de faire une offre de reprise et 3  repreneurs sont encore en course.