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Le nouveau feuilleton de ce début d’année

Publié le 08 janvier 2013 par Corboland78

L’an dernier avait été brillant, à l’affaire DSK (un ponte du FMI tentant de violer une bonniche d’hôtel) avait succédé le cas Copé/Fillon (les deux leaders du principal parti d’opposition français se battant comme chiffonniers pour s’asseoir sur le trône de l’UMP). A quoi aurait-on droit en 2013 ?

Ca n’a pas trainé, « ils » nous ont trouvé un nouveau feuilleton. Mettez derrière ce « ils » qui vous voudrez, journalistes ou bien journalistes, toujours est-il que nous voici témoins involontaires de cette pantalonnade où Gérard Depardieu tient le rôle principal.

Ca débute comme un coup de gueule politique, un acteur de grande renommée plein aux as s’estime saigné comme un goret par l’impôt socialiste de la Nouvelle France. Aux vociférations du comédien, Combien tu m’aimes ? un timide premier ministre répond par un propos maladroit qui fait encore plus de bruit dans le landerneau. Ne faisant ni une, ni deux, le Mammuth enfourche son deux roues et, Rêve de singe, file s’installer en Belgique ce qui déclenche les fous rires et les Bon voyage, tout en servant de levier aux opposants à la politique du gouvernement.  

L’affaire aurait pu se tasser d’elle-même mais tout bon feuilleton doit apporter ses rebondissements. C’est alors qu’entre en scène Vladimir Poutine, proposant à un Gérard Depardieu La tête en friche,  de devenir citoyen russe, passeport à l’appui, Une pure formalité. Les images des télévisions nous montrent les deux hommes échangeant accolades et Un baiser papillon, à Sotchi dans la villa privée du président russe.    

La grosse Potiche française s’autorise alors quelques déclarations outrancières, « La Russie est une grande démocratie ! », qui ont plus à voir avec la provocation éhontée qu’avec la réalité historique car Je n’ai rien oublié. L’Homme qui rit aujourd’hui sur nos écrans télé, rougeaud et engoncé dans une tunique de moujik, est pathétique autant que ridicule. Tais-toi ! Respecte Le pacte du silence, retourne dans Le placard d’où tu n’aurais jamais du sortir, a-t-on envie de hurler à ce nouveau Raspoutine.   

« Casse-toi, pauvre con ! » s’était permis un homme d’état français récent, ce qui m’autorise à reprendre à mon compte le propos désobligeant. Je hais les acteurs, quand ils ne savent pas se cantonnent à leur métier, Le plus beau métier du monde


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