La semaine dernière, quand j'ai vu Chris Neil faire le con encore une fois contre les Canadiens et
se retrouver avec un Sergei Kostitsyn fougueux et peu intimidé dans les pattes, j'ai bien ri. Il devait être un peu surpris, M. Neil. Et sans petite tête, ça devait travailler pour essayer de comprendre la situation. Le pointage était alors 3-0 pour Montréal et encore une fois, avec deux buts en avantage numérique dans le match, on voyait la preuve que du jeu créatif, rapide et intense est la clé du succès. Tant mieux si l'autre équipe veut habiller des goons qui patient peu et prennent des punitions.Depuis le début de la saison que j'entends les commentaires stupides des analystes et de plusieurs partisans concernant le manque de robustesse de Montréal et franchement je n'en
peux plus. En fait, j'ai énormément de difficulté à comprendre que le métier de goon existe encore dans la LNH. Qu'on pense encore que l'intimidation joue un rôle dans le sport professionnel démontre la résistance au changement de plusieurs amateurs (et spécialistes) et le refus d'admettre que le sport peut présenter un spectacle très robuste et agressif sans donner lieu à des manifestations de violence gratuite.
Les Canadiens seront-ils désavantagés en séries parce qu'ils n'ont pas de batailleurs officiels? J'en doute. En fait, je souhaite même qu'on affronte une équipe comme les Flyers qui ne cesse de prendre des punitions. Je les ai vus jouer contre Pittsburgh mardi dernier et je me disais qu'on pourrait sûrement profiter au maximum du manque de cervelle qui semble omniprésent dans cette équipe. Brière et Biron doivent trouver le temps long dans la chambre, entourés d'imbéciles
heureux qui, malgré un alignement suppos.ment talentueux, fait à peine les séries.Bravo à Gainey et Carbonneau d'avoir résisté à la pression médiatique et un gros "thumbs down" à Jacques Lemaire et ses collègues pour avoir été cherché Chris Simon et représenter l'équipe potentiellement la plus violente du hockey.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble