Reportage : ces joueurs qui laissent leurs vies sur les terrains

Antonio Puerta, Marc Viviens Foé, Miklos Feher, Phil O’Donnell, David di Tommaso

La liste s’agrandis chaque année : l’accumulation de match, arrêt cardiaque, attaque cardiaque… tout est bon pour y rester sur un terrain. Mais la vérité, c’est que le plus beau et le plus populaire des sports, joie des jambes qui le pratiquent et des yeux qui le regardent, fonctionne, au niveau industriel, comme une machine à hacher de la viande humaine.

Faut-il le rappeler ? Le football est un jeu.

Hommage aux joueurs qui nous ont quittés trop tôt.

- ANTONIO PUERTA PEREZ.

(né le 26 novembre 1984 à Séville et mort le 28 août 2007 à Séville), était un footballeur espagnol évoluant au poste de latéral gauche.

Natif de Séville, Antonio Puerta effectue l’intégralité de sa carrière au FC Séville où il remporte notamment deux coupes de l’UEFA.

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Le 25 août 2007, lors d’une rencontre entre le FC Séville, son club, et Getafe CF, il est victime d’un premier arrêt cardio-respiratoire sur le terrain. Réanimé sur la pelouse, il est victime de quatre autres arrêts cardiaques dans les vestiaires.

Transporté à l’hôpital Virgen del Rocío de Séville dans un état grave, il y fait un nouvel arrêt cardiaque, puis est placé en soins intensifs. Les médecins découvrent une dysplasie ventriculaire droite arythmogène (maladie du muscle cardiaque). Il meurt finalement le 28 août des complications de ses troubles cardiaques.

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- MARC VIVIENS FOE.

Le 26 juin 2003, au cours de la Coupe des Confédérations de la FIFA, Foé s’est écroulé sur le terrain du Stade de Gerland de Lyon durant un match contre la Colombie, les yeux révulsés. Guy Roux en direct a déploré que le match ne se soit pas arrêté pour qu’on puisse s’occuper du joueur dont l’état semblait être grave, ainsi que la négligence des soigneurs qui l’ont fait tomber en le transportant hors du terrain. Transporté à l’hôpital, il décéda au bout de 30 minutes. Le plus touchant encore est que Foé avait déclaré à la mi-temps du match à ses coéquipiers : “les enfants, même si il faut mourir sur le terrain, il faut gagner ce match”.

Une autopsie a déterminé que la mort avait pour origine une crise cardiaque consécutive à une malformation congénitale (hypertrophie cardiaque). Ce décès brusque provoqua beaucoup d’émotion chez les Camerounais mais également chez leurs adversaires en finale, la France, dont de nombreux joueurs connaissaient et appréciaient « Marco ». D’ailleurs, lors de la seconde demi-finale opposant la [[équipe de Turquie de football|Turquie] à la France, Thierry Henry, très vite imité par ses coéquipiers a levé les doigts vers le ciel après son but, dédicace au lion décédé.

Lors de la finale, ses coéquipiers ont tous joué avec le numéro 17, qui était celui du joueur, et à la fin du match, ont fait un tour d’honneur avec une photo géante de Foé.

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- MIKLOS FEHER.

(né le 20 juillet 1979 - mort le 25 janvier 2004) était un joueur de football hongrois. Il s’éteint à 24 ans, victime d’une attaque cardiaque en plein match (Benfica - Vitoria Guimarães), juste après s’être vu infliger un carton jaune par l’arbitre.

Le club du Benfica Lisbonne a décidé de ne plus jamais attribuer le numéro 29 que portait ce joueur, afin de lui rendre hommage.

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- PHIL O’DONNELL.

Le 29 décembre 2007, il s’écroule pendant un match contre Dundee United alors qu’il s’apprête à être remplacé. Il est emmené en urgence à l’hôpital mais décède durant le trajet

- DAVID DI TOMMASO.

Né le 6 octobre 1979 à Échirolles et décédé le 29 novembre 2005 à De Meern, était un joueur français de football.

Il jouait depuis 2004 pour le FC Utrecht. Auparavant il avait joué au Club Sportif Sedan Ardennes (2000-2004) et à l’AS Monaco (1998-2000).

Il est décédé suite à un arrêt cardio-circulatoire.

FC Utrecht a annoncé que le numéro 4 ne sera jamais plus utilisé en mémoire de ‘Dito’. Le club de Sedan a pris la même décision en retirant le numéro 29 qu’il avait porté dans les Ardennes.

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