Raising Hope // Saison 3. Episode 11. Credit Where Credit is Due.
Faire tout un épisode en référence à Retour vers le Futur c'était tout de même assez bien pensé. Surtout quand la série invite Christopher Lloyd, l'une des stars
de cette trilogie cinématographique. Entre la DeLorean, Dennis (le personnage de Lloyd) et bien évidemment les répliques finales et l'épilogue de l'épisode, tout était parfait.
Je ne pouvais pas demander mieux de la part de Raising Hope. Surtout que la sitcom de FOX s'en amuse sur la fin. On ne ressent pas tout de suite qu'il y a une
sorte de référence qui est faite à cette trilogie et puis tout d'un coup cela saute aux yeux. Preuve encore une fois que les équipes de Greg Garcia sont beaucoup plus subtiles
que l'on ne pourrait le penser. En tout cas, je n'ai rien à redire, ils ont encore livré une bonne histoire. Car cette semaine, Jimmy et Sabrina décident d'acheter une nouvelle voiture qui puisse
être bien plus sûre pour Hope sauf qu'ils vont découvrir que Jimmy a des tonnes de dettes contractées alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Jimmy était encore une fois le personnage le plus
responsable de l'épisode.
D'un côté Sabrina le pousse à prendre toutes les options sur une voiture hors de prix et de l'autre ses parents confessent qu'ils avaient abusés de sa jeunesse pour contracter des crédits en son
nom. Mais Raising Hope est une comédie qui fait forcémetn office de morale à ces parents qui tentent d'être les meilleurs sans y parvenir totalement. Ce que j'aime bien chez
Virginia et Burt c'est qu'ils reconnaissent qu'ils ont fait des erreurs par le passé et qu'ils n'ont pas été les meilleurs parents. Ils sont obligés de le reconnaitre quand on voit que Jimmy ne
s'en sort pas trop mal pour éléver Hope. Je suis en tout cas très heureux de voir que la série ne tente pas que de nous faire rire, mais tente aussi d'aller un peu plus loin que cette couche
superficielle qu'on la plupart des sitcoms. Dès l'introduction les gimmicks reprennent de plus belles et l'on passe dans un premier temps avec l'harmonica. Burt a toujours été mon personnage
préféré dans Raising Hope. Garrett Dilahunt passe tellement pour le plus bênet de tous. Mais au fond, c'est l'atout comique de la série. Sans lui, je ne suis pas certain qu'il y
aurait la même dynamique. Disons qu'il a tellement bien imposé son style qu'il est impossible de penser autrement.
Dennis - "I'm off to the year 2008 to marry Susan Boyle, before she gets famous"
Note : 7/10. En bref, Retour vers le Futur inspire Raising Hope de façon particulière mais drôle.